Les open data sont des données ouvertes qui sont accessibles à tous. Elles sont universelles, publiques et réutilisables. Elles permettent aux citoyens d’accéder à plus de transparence sur des sujets variés. 

Qu’est-ce que l’open data ? 

À l’origine, l’open data est né de la création du mouvement éponyme. Cet appel aux “données ouvertes” portait alors sur une plus grande transparence des datas issues des services publics

Aujourd’hui, les données concernées restent plus variées et peuvent émaner de différentes entités. L’ère du numérique a facilité leur diffusion et leur accessibilité. 

Quand des données sont ouvertes, cela signifie que toute personne peut les consulter, les stocker et les réutiliser sans conditions. Il s’agit donc d’éléments appartenant à la sphère publique. Ces données ne peuvent pas faire l’objet d’un accès payant. Elles doivent demeurer entièrement gratuites

Ces données reposent sur deux principes : 

  • la licence ouverte : le fait d’autoriser la libre diffusion de ces datas. Il s’agit d’un accord donné par leurs auteurs. 
  • la théorie du bien commun : la philosophie qui instaure le principe d’intérêt public. 

Leur accès doit donc être garanti par tout le monde, et ce, de manière simplifiée sans restrictions. Il s’agit de données qui concernent une utilisation universelle.  Elles doivent alors posséder un format adéquat, rendant possible leur exploitation et leur réutilisation. 

Enfin, elles doivent posséder une caractéristique essentielle : l’interopérabilité. Cela signifie qu’elles doivent pouvoir fonctionner avec d’autres données en s’adaptant. 

Quelles sont les données concernées ? 

Il existe un nombre grandissant d’open data qui s’inscrit donc dans le big data. Certaines proviennent d’acteurs publics et d’autres, d’institutions privées. 

Certaines entités font circuler des données ouvertes dans différents objectifs : partage de connaissance, transparence, visée pédagogique… À l’origine de cette libre diffusion on retrouve ainsi des associations, des politiques, des entreprises privées, des collectivités territoriales, des universités, des organismes de recherche ou encore des services publics. Les citoyens peuvent également produire ces données ouvertes s’ils le souhaitent et s’il elles répondent à un intérêt collectif. Ils doivent alors les publier sous licence ouverte. 

Il peut ainsi s’agir d’informations d’intérêt public comme des données écologiques, démographiques ou encore économiques. 

Par exemple, on pourrait rencontrer des données liées : 

  • au gouvernement : taux de participation aux élections, transparence vis-à-vis des décisions gouvernementales 
  • à la démographie : espérance de vie, taux de natalité/mortalité
  • à l’économie : impôts, commerce 
  • aux infrastructures publiques 
  • à la santé : pandémie (Covid-19), ressources scientifiques
  • à l’éducation : données pédagogiques multilingues pour une accessibilité universelle au savoir 
  • au transport : places de parking, embouteillages