Pour ceux qui s’y connaissent en informatique, le terme de back-office est clair et parlant. En revanche, pour les autres, c’est un grand inconnu. De fait, c’est la partie « cachée » des sites qui permet de les gérer et les administrer. Le back-office n’est donc accessible et visible que par le ou les responsables du site et jamais par les internautes.

Le back-office d’un site, qu’est-ce que c’est ?

En informatique, le back-office désigne la partie « invisible » d’un site internet. C’est la partie utilisée pour la conception, la gestion et l’administration du site. Il s’agit en fait d’une interface protégée par un mot de passe qui sert à gérer le site.

En français, on pourrait traduire ce terme par « arrière-guichet » ou « arrière-boutique ». On oppose le back-office au front-office, la partie des sites internet qui est visible par les internautes. Dans le domaine, on retrouve souvent l’abréviation BO pour parler de cette partie du site.

À quoi sert le back-office ?

Le back-office d’un site internet est une interface qui sert à administrer un site. C’est en quelque sorte un panneau de contrôle depuis lequel il est possible de gérer divers services :

  • L’hébergement du site,
  • Le domaine principal,
  • Les sous-domaines dans le cas où le site en possède,
  • Les adresses de messagerie si le domaine en contient,
  • D’éventuelles bases de données,
  • Et tout ce qui a trait à la sécurité du site internet.

Comment accéder au back-office d’un site ?

En règle générale, on définit le back-office d’un site comme une interface du site à laquelle seuls les administrateurs ont accès. Pour cela, ils passent par une page de connexion protégée par un mot de passe et d’éventuels systèmes de double authentification. En réalité, il existe différents « systèmes » de BO selon ce que choisit le développeur ou l’administrateur d’un site.

Les panneaux de contrôle purs

Dans cette catégorie, toutes les missions relatives au back-office sont gérées depuis un même panneau de contrôle. Parmi les plus connus et les plus utilisés on retrouve :

  • DirectAdmin,
  • cPanel,
  • Plesk…

Le back-office des CMS

Certains sites utilisent des CMS : Content Management System. Ce terme peut être traduit en français par « système de gestion de contenu ». Ici, le back-office définit l’accès à la plateforme qui permet d’administrer le site. Voici quelques exemples de CMS :

  • WordPress,
  • Typo3,
  • Drupal,
  • Joomla!…

Dans ce cas, le BO sert aussi à gérer le contenu (des pages, des forums, des images, vidéos et sons, etc.). Selon les CMS, il existe une grande variété de plug-ins et de widgets qui peuvent être utilisés pour faciliter le dynamisme du site.

L’alternative via les CMS sans BO

Certains CMS n’utilisent pas de back-office. Ils insèrent donc les fonctions de gestion et d’administration du site directement dans le front office du site internet, c’est-à-dire, directement depuis les pages du site internet.

Pour pouvoir effectuer des changements sur les pages du site, il suffit alors de s’identifier. L’interface la plus connue de ce type est « Plone ».