L’Open Banking est un terme récent, apparu dans les univers bancaires et financiers. Le terme désigne la technologie qui permet aux banques de partager certaines de leurs données, à la fois entre elles mais aussi avec d’autres acteurs du secteur financier.

L’Open Banking, qu’est-ce que c’est ?

En français, la traduction d’Open Banking serait « le système bancaire ouvert ». Cette technologie est basée sur le même principe que l’Open Innovation. C’est grâce à cela que les banques partagent leurs données avec tous les autres acteurs bancaires et financiers.

La technologie repose sur l’API (Application Programming Interface). Les développeurs peuvent ainsi intégrer des données et des services proposés par des tiers au sein de leurs propres applications.

Depuis le mois de janvier 2018, l’Open Banking est même devenu une obligation pour les banques françaises.

Quelles données sont partagées ?

Les entités qui utilisent majoritairement l’Open Banking sont les banques elles-mêmes ; aussi bien les banques classiques que les banques en ligne.

Mais il existe d’autres acteurs du marché financier, très intéressés par les données de l’Open Banking : les FinTechs. Ces sociétés sont en effet les premières à mettre à profit les avancées technologiques et numériques pour les appliquer au secteur bancaire ou financier.

Dans ce but, elles utilisent généralement parmi les données des banques :

  • La localisation géographique des agences bancaires,
  • La localisation des points de retrait,
  • Les différents services que proposent les agences,
  • Mais aussi les données relatives aux clients.

Sur ce dernier point, pas d’inquiétude à avoir cependant. Ces données sont obligatoirement partagées dans l’Open Banking mais le RGPD (règlement général sur la protection des données) impose des règles strictes aux établissements bancaires pour préserver les droits des utilisateurs.

En effet, ils doivent garantir une transparence totale sur tous les types de transactions commerciales qui sont réalisées avec les données bancaires de leurs clients. Cela concerne les dépôts, les virements, mais aussi toutes les autres opérations courantes effectuées.

Aussi, l’utilisation et l’exploitation de ces données ne peuvent être faites seulement avec le consentement préalable des clients.

Ce consentement doit être exprimé librement et marqué par une action (une signature, cocher une case, etc.)

En pratique, on peut illustrer l’utilisation de ces données dans des applications de gestion de budget par exemple.

Ainsi, si un utilisateur télécharge une application de ce type, il lui donne explicitement l’accès aux données rattachées à son ou ses comptes bancaires.

Les informations sont donc transmises depuis la banque du client mais visible depuis l’application intermédiaire.

Quels sont les avantages de l’Open Banking ?

Pour les utilisateurs, l’Open Banking permet une meilleure expérience client. Des start-ups ont ainsi pénétré le marché bancaire et se font concurrence en proposant des services toujours plus innovants.

Un client peut ainsi désormais avoir sur une même interface accès à tous les services et les produits du marché. Cela, qu’ils soient proposés par sa propre banque ou bien par des concurrents.

Mais on peut aussi inclure dans les fournisseurs de services des acteurs de domaines parallèles. Ainsi, les Open APIs peuvent aussi mettre en relation :

  • La banque d’un client,
  • Les banques concurrentes,
  • Les Fintechs,
  • Des assureurs,
  • Des entreprises de gestion de fonds et de patrimoine…

L’ouverture des systèmes d’information stimule ainsi la concurrence et devrait donner naissance à des services de plus en plus innovants.

Le seul frein à ces avancées reste le risque de problèmes liés à la sécurité informatique. Mais là encore, ce domaine se développe et s’adapte aux nouvelles technologies.