Le revenue sharing, ou partage des revenus, est un type de business model (modèle d’affaires). Il consiste à répartir les gains et les pertes d’un projet ou d’une entreprise entre les différents membres qui y participent. Ce système peut s’appliquer à des projets et entreprises d’une grande diversité. Bien qu’il comporte certaines limites, ses avantages sont nombreux.

Qu’est-ce que le revenue sharing ?

Revenue sharing est un terme anglais qui signifie en français « partage des revenus ». Il s’agit d’une sorte de business model, ou modèle d’affaires ; c’est-à-dire, une manière de réaliser des bénéfices et de gérer les finances d’une entreprise.

Comme son nom l’indique, il consiste à partager les revenus d’une entreprise entre tous les membres qui la composent. En d’autres termes, le revenue sharing est le fait de répartir les gains ou les pertes d’une entreprise entre les dirigeants, les partenaires commerciaux voire même, les employés.

Il ne faut pas confondre les revenus avec le profit. Les premiers désignent en effet la totalité des sommes récoltées grâce à la vente de biens ou de services, tandis que le second se réfère à ce qu’il reste du revenu après déduction des différentes charges (impôts, salaires, coûts fixes…).

Comment fonctionne le partage de revenus ?

Pour partager les revenus d’une entreprise, rien de plus simple : il suffit de s’accorder sur la manière de les répartir. Il faut noter que ce modèle d’affaires peut s’appliquer à des structures très différentes.

Par exemple, la ligue de football américaine fonctionne avec ce système depuis 1961. Elle distribue ainsi équitablement entre tous les clubs, les revenus qui proviennent des droits de diffusion des matchs à la télévision.

Le revenue sharing est également utilisé dans la plupart des sociétés qui ont des actionnaires. Ces derniers reçoivent des bénéfices sous forme de dividendes ou de participation, proportionnellement aux revenus générés par leur entreprise.

D’autres entreprises, comme des plateformes musicales, se sont construites sur la base de ce modèle d’affaires. Dans ces cas, chaque fois qu’un internaute écoute une chanson, l’artiste reçoit une rémunération.

Enfin, les collectivités locales et les gouvernements utilisent aussi ce modèle de répartition. En effet, ils allouent les recettes fiscales qu’ils perçoivent aux différents services qui les composent.

Quels sont les avantages du revenue sharing ?

Les avantages du revenue sharing sont nombreux. Par exemple, il permet de monter des projets à plusieurs, car l’assurance de percevoir des bénéfices sur les résultats de son travail incite les partenaires et collaborateurs à s’engager.

C’est aussi un moyen de s’associer avec d’autres entreprises lorsqu’on souhaite s’attaquer à un nouveau marché. Quand on mutualise les forces, les chances de percer sont plus fortes.

Quelles sont les limites de ce modèle d’affaires ?

La principale limite de ce modèle d’affaire réside dans le choix de répartition. Suivant l’entreprise ou le secteur, il n’est pas toujours facile de décider entre une distribution au forfait, proportionnelle aux revenus générés, proportionnelle aux revenus générés et à l’apport initial de chacun des membres, etc.

De plus, le système du revenue sharing comporte des risques. Certes, il est possible de partager des bénéfices mais si le projet entraîne des pertes, les différents acteurs devront les assumer ensemble.