Un OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) désigne un fonds d’investissement spécialisé dans le placement en actions ou en obligations. Il permet à des épargnants d’investir en bourse. Il en existe deux types : les SICAV et les FCP. Pour choisir un organisme de placement collectif en valeurs mobilières, il est conseillé de s’informer sur ses caractéristiques à travers le DICI ou l’OPCMV 360.

OPCVM : définition

OPCVM veut dire « organisme de placement collectif en valeurs mobilières ». C’est un intermédiaire financier qui donne la possibilité à des particuliers ou des institutions d’investir en bourse. Pour ce faire, il rassemble l’argent de plusieurs épargnants et le place dans un fonds.

Il faut savoir que l’AMF, l’Autorité des marchés financiers, contrôle les organismes de placement collectif en valeurs mobilières. En effet, un fonds doit se spécialiser dans un support d’investissement dès sa création. Par la suite, il lui sera interdit d’investir dans d’autres produits. Par exemple, si l’objet d’un fonds est l’investissement dans des actions européennes, plus tard, il ne pourra pas investir dans des obligations sur le marché américain.

Dans quoi investit un organisme de placement collectif en valeurs mobilières ?

Comme son nom l’indique, un organisme de placement collectif en valeurs mobilières investit dans des valeurs mobilières. Il s’agit tout simplement d’une catégorie de titres financiers. Très concrètement, ils regroupent des actions ou des obligations.

Quand on parle d’action, on se réfère à une part du capital d’une société. Ainsi, les propriétaires d’actions possèdent une partie d’une entreprise. Par contre, les obligations sont des créances. Cela veut dire qu’une personne qui possède l’obligation d’une société lui a en fait prêté de l’argent.

Comment fonctionne un OPCVM ?

La particularité de cet organisme est qu’il fonctionne grâce à une gestion collective. Cela signifie que le fonds appartient à tous les épargnants qui y ont placé leur argent. Ce sont eux qui choisissent la direction que prendra le fonds, c’est-à-dire, s’il doit investir :

  • dans un secteur particulier,
  • à plus ou moins long terme,
  • sur des produits à risque…

Le fonds à proprement parler est généralement administré par une société de gestion. Autrement dit, ce sont des professionnels qui placent l’argent des épargnants, en fonction des objectifs que ces mêmes épargnants ont déterminés. En échange de ce service, ils prélèvent des frais.

Quels sont les différents types d’OPCVM ?

Il existe deux types d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières : les SICAV et les FCP. Toutes deux permettent de placer son épargne dans des actions ou des obligations.

La seule différence entre les deux est leur statut. La SICAV est une société, dotée par conséquent d’une personnalité morale. Ses épargnants en sont donc actionnaires. De ce fait, ils ont un droit de vote lors de l’assemblée générale et doivent donner leur accord en ce qui concerne le rapport de gestion.

Le FCP, en revanche, a le statut de copropriété. Par conséquent, ses investisseurs sont tous propriétaires du fonds. Aussi, ils n’ont pas droit aux avantages que procure l’actionnariat et délèguent toujours l’administration du fonds à une société gestionnaire.

Comment choisir un OPCVM ?

Se renseigner sur le fonds

Avant de choisir un organisme de placement collectif en valeurs mobilières, il faudra prêter attention à plusieurs éléments. D’abord, il faudra se renseigner sur le fonds, afin de choisir celui qui se rapproche le plus des objectifs et des valeurs qu’a l’épargnant.

L’épargnant pourra avoir des critères :

  • géographiques (il préfèrera par exemple investir sur le marché français ou européen) ;
  • de risque (il préfèrera peut-être investir dans des produits très peu risqués mais au rendement faible, ou dans des produits très risqués mais au rendement élevé et rapide) ;
  • sectoriels (il pourrait vouloir investir uniquement dans la fintech française)…

Il faudra également qu’il s’informe bien sur la société de gestion qui s’occupe du fonds qui l’intéresse. Ce type de service engendre évidemment des frais, comme des frais  :

  • d’entrée,
  • de gestion,
  • de sortie…

Choisir le type de fonds

Selon le niveau de risque et la durée de placement, l’éprenant pourra choisir entre des fonds :

  • monétaires, avec un faible niveau de risque et une durée de placement courte ;
  • obligataires, avec un faible niveau de risque et une durée de placement moyenne ;
  • en actions, avec un niveau de risque plus élevé et une durée de placement moyenne ou longue ;
  • alternatifs, avec un niveau de risque élevé et l’obligation de placer une partie des titres dans des fonds d’investissement étrangers ou des OPCMV qui ont des stratégies de gestion alternative ;
  • à formule, plus complexes, où l’épargnant a une garantie sur le capital ;
  • diversifiés, avec un niveau de risque moyen.

Consulter le DICI

Avant qu’un épargnant n’investisse dans un OPCMV, le professionnel doit lui remettre le DICI. C’est le document d’information clé pour l’investisseur.

Il récapitule toutes les informations utiles pour bien comprendre les caractéristiques du fonds. On y retrouve notamment le niveau de risque ou les frais qui s’applique à la gestion. Il s’agit d’un document fiable contrôlé par l’AMF.

OPCVM 360

Enfin, avant de choisir un organisme de placement collectif en valeurs mobilières, l’épargnant peut aussi se rendre sur le site de l’OPCMV 360. Cette fintech répertorie les données de plus de 50 000 fonds d’investissement. Elle les présente de manière neutre, sans prendre en compte les recommandations des fonds. Pour cela, elle s’entoure de 2000 spécialistes en finance et gestion de patrimoine.

L’un des intérêts de ce site est qu’il évalue les fonds qui investissent dans les entreprises les moins polluantes. Il est donc possible de trouver en un seul coup d’oeil des fonds qui s’impliquent le plus dans la transition énergétique.