Le contrat sur la différence, ou CFD, acronyme du terme anglais « contract for difference », est un produit financier bien connu des traders. 

Qu’est-ce qu’un contrat sur la différence ? 

Le contrat sur la différence ou CFD, est un produit boursier dérivé. Il appartient donc à la catégorie des produits financiers complexes, ce qui signifie qu’il peut engager plus de pertes qu’un autre produit classique. En ce sens, il s’agit d’un objet spéculatif très risqué et réservé à un public averti.  

L’idée de ce produit boursier est d’abord de spéculer sur la variation d’actifs sous-jacents, tels que les : 

  • indices,
  • actions, 
  • devises,
  • cryptomonnaies,
  • matières premières,
  • forex

Ensuite, au moment de la clôture de la position, un achat est conclu entre les deux parties en calculant la différence entre la valeur fixe et actuelle du sous-jacent et son montant au moment de sa vente. 

Il s’agit donc d’un pari réalisé avec un courtier sur un actif sous-jacent. Généralement le courtier parie sur la baisse du sous-jacent tandis que l’acheteur parie sur sa hausse. 

Mais, l’acheteur ne sera pas propriétaire du sous-jacent. Il s’engage seulement à verser la différence (ou à l’obtenir) au moment de la vente. C’est pour cela que ce type d’opération peut se révéler très risqué. 

À savoir : un autre avantage du contrat sur la différence est qu’il possède une fiscalité simplifiée 

Comment se protéger des risques du CFD ? 

Comme les CFD sont des produits boursiers très risqués qui peuvent faire perdre ou gagner des montants très importants aux individus qui y ont recours, l’État français a mis au point une liste des CFD autorisés en France. Le site REGAFI (registre des agents financiers) tient ainsi à jour cette liste. 

En effet, la vente d’un CFD passe forcément par un intermédiaire (un courtier) dont le nom doit apparaître sur ce registre officiel. 

Qu’est-ce que l’effet de levier du contrat sur la différence ? 

Généralement, les contrats sur la différence sont associés à un effet de levier. Il s’agit d’un nombre par lequel sera multiplié le gain ou la perte. Si ce multiplicateur peut s’avérer très intéressant en cas de gains, il peut aussi augmenter considérablement le montant à s’acquitter en cas de pertes. 

C’est le courtier qui propose le montant de cet effet de levier sans toutefois en dépasser la limite : 

  • 2 pour les cryptomonnaies 
  • 5 pour les actions 
  • 30 pour les devises