L’aide exceptionnelle à l’embauche d’un travailleur handicapé accompagne le recrutement de travailleurs handicapés en offrant une aide financière par salarié embauché. L’obtention  de cet accompagnement d’une durée maximum d’un an, dépend de certaines conditions. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une aide singulière dont la grande particularité est d’être temporaire. 

Qu’est-ce que l’aide exceptionnelle à l’embauche d’un travailleur handicapé ?

Aussi connue sous le nom d’aide à la mobilisation des employeurs pour l’embauche des travailleurs handicapés (AMEETH), l’aide exceptionnelle à l’embauche d’un travailleur handicapé concerne le secteur privé

Le montant de cette aide varie selon les situations, avec un maximum de 4 000 euros par salarié sur une durée limitée à un an.

Parmi les facteurs de variations du montant de cette aide :

  • le type de contrat du salarié (CDD ou CDI)
  • et la durée de sa mission (selon le type de contrat).

Quelles sont les conditions d’obtention de cette aide ? 

Cette aide concerne les entreprises qui engagent des travailleurs handicapés. Les salariés concernés doivent donc être reconnu travailleurs handicapés et être embauchés en CDI ou CDD de trois mois minimum. De plus, il s’agit d’une aide exceptionnelle, car elle ne concerne que les contrats de travail signés entre les mois de septembre 2020 et décembre 2021. 

D’autre part, Pour obtenir cette indemnité, les entreprises doivent également verser un salaire inférieur ou égal à 3 207 euros mensuel. L’employeur doit par ailleurs être en règle sur le paiement de ses différentes taxes et impôts et il ne doit pas bénéficier d’une autre aide d’État. 

Pour finir, le poste en question ne doit pas avoir fait l’objet d’un licenciement économique depuis le mois de janvier 2020 et le salarié concerné doit être nouveau dans l’entreprise. 

Comment demander l’aide exceptionnelle à l’embauche d’un travailleur handicapé ? 

Comme pour nombre de démarches administratives, la demande se fait sur le site web SYLAé

Pour recevoir cette aide, l’employeur doit en faire la demande dans les six mois qui suivent l’embauche de son nouveau salarié. D’autre part, pendant toute la durée du contrat, il devra saisir l’attestation de présence de son employé à chaque trimestre. S’il ne respecte pas cette obligation dans un délai de quatre mois après la fin de chaque trimestre, alors son aide s’arrêtera de manière définitive.