Un plan industriel et commercial est un plan établi par les services de production et commerciaux d’une entreprise. Il sert à adapter les ressources d’une entreprise (main d’œuvre et stocks) en fonction des variations de la demande, pour ajuster la production.

Plan industriel et commercial, définition

Le plan industriel et commercial, également appelé le PIC, est un document clé dans les entreprises industrielles. Il définit les changements à mener pour s’adapter au mieux et au plus vite aux variations de la demande. Ce plan prévoit ainsi de modifier la gestion des ressources d’une entreprise (stocks de matières et marchandises, allocations des machines et outils et main d’œuvre) selon les besoins de la production.

Il s’agit donc de mieux répartir les employés et le matériel en fonction de la demande (augmentation/baisse de la quantité). Si les entreprises ont plusieurs biens à produire, le plan prévoit de faire alterner les équipes de certaines missions pour s’adapter aux produits les plus demandés. 

Pour tenir compte de toutes les parties prenantes, le plan industriel et commercial est réalisé conjointement par les responsables de la production et les responsables commerciaux. Les premiers connaissent les moyens de l’entreprise pour la production et les seconds anticipent les attentes et les variations du marché

Comment définir un PIC ? 

Les principales parties prenantes à l’élaboration d’un plan industriel et commercial sont les services de production et le service commercial. Parfois, lors du lancement de nouveaux produits ou pour incorporer des modifications de produits, le service marketing peut également être amené à participer. 

Pour définir le PIC, certaines informations sont nécessaires, par exemple :

  • Les prévisions de vente ; 
  • Les commandes déjà confirmées par les clients et leurs délais de livraison ; 
  • L’échéancier prévisionnel du lancement de nouveaux produits (et les vagues de quantité). 

Les services s’accordent ensuite pour définir la stratégie sur le long terme en détaillant : 

  • Les volumes à fabriquer pour chaque produit ou groupe de produits, avec des deadlines ;
  • L’effectif disponible et la répartition des horaires prévisionnels des employés ; 
  • Les éventuels investissements nécessaires à réaliser (pour plus de machines, plus d’appareils, l’emploi temporaire d’intérimaires, etc.) ; 
  • Les tâches à sous-traiter et le cas échéant, les sous-traitants qui devront intervenir ; 
  • Les approvisionnements en matières et composants nécessaires, avec un calendrier des livraisons précis et détaillé.

Enfin, il est nécessaire de s’assurer de la bonne corrélation de tous ces éléments et de la faisabilité du plan (respect des délais, surveillance des écarts entre les données prévisionnelles et les chiffres réels). Pour cela, il faut suivre les trois étapes suivantes : 

  • Surveiller les écarts entre les prises de commandes et les prévisions ; 
  • Réviser les chiffres de manière régulière (sur une base mensuelle, trimestrielle, semestrielle, etc.) ; 
  • Réviser les chiffres lors de cas exceptionnels (évolution significative de la demande, comme une forte hausse ou baisse, incidents techniques, forts changements du marché ou de la concurrence...)