Un organisme de placement collectif (OPC) est une structure qui investit de l’argent sur les marchés financiers pour le compte d’épargnants. En France, les OPC sont contrôlés par l’AMF. Il en existe deux types : les FCP et les Sicav. Ces fonds fonctionnent par distribution ou par capitalisation. On peut les répartir en différentes catégories en fonction de leur niveau de risque et de leur durée de placement.

Organisme de placement collectif : définition

Un organisme de placement collectif est un établissement financier. C’est une structure qui rassemble des sommes d’argent en vue de les investir sur les marchés financiers, afin d’en retirer des bénéfices. Le principe est de confier la gestion de son épargne à cet organisme, pour qu’il la fasse fructifier.

On le connaît aussi sous le sigle OPC. Il permet à des épargnants d’investir en bourse. N’importe qui peut donc placer son argent dans un OPC.

En France, l’AMF, l’Autorité des marchés financiers, surveille les organismes de placement collectif. Elle s’assure qu’ils respectent les règles de gestion et d’investissement. Cela a pour but de protéger l’épargne des investisseurs.

Les OPC peuvent investir dans des fonds généralistes. Cependant, ils peuvent aussi se spécialiser. C’est par exemple le cas des :

  • Fonds de capital investissement (FCPR, FCPI, FIP)
  • Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)
  • Organismes de placement collectif immobilier (OPCI)
  • Société d’épargne forestière (SEF)
  • Société d’investissement à capital fixe (SICAF)
  • Fonds d’investissement alternatifs (FIA)
  • Fonds d’épargne salariale (FCPE, SICAVAS)

Quels sont les différents types d’OPC ?

FCP et Sicav

Il existe deux types d’organismes de placement collectif : le FCP et la Sicav. Leur différence vient de leur statut juridique.

FCP veut dire « fonds commun de placement ». Il s’agit d’une copropriété de valeurs mobilières. Dans ce type de structure, la société de gestion agit dans le seul intérêt des épargnants. Les épargnants, eux, ne sont pas actionnaires.

Sicav veut dire « société d’investissement à capital variable ». Il s’agit d’une société anonyme qui émet des actions au fur et à mesure des demandes. Dans ce type de structure, l’épargnant qui achète une action devient actionnaire de la Sicav. Par conséquent, il peut donner son avis sur la société de gestion. Il peut également participer aux assemblées générales et même, se présenter au conseil d’administration.

Organisme de placement collectif de capitalisation ou de distribution

Les OPC peuvent fonctionner par capitalisation. Cela signifie que l’organisme de placement collectif réinvestira l’argent gagné en bourse.

Ils peuvent aussi fonctionner par distribution. Cela veut dire que l’organisme de placement collectif redistribue aux épargnants l’argent qu’il a gagné en bourse.

Un même organisme de placement collectif peut fonctionner selon ces deux modalités. Ainsi, il réinvestira certaines parts sur les marchés financiers, tandis qu’il en redistribuera d’autres à ses épargnants.

Quelles sont les différentes catégories d’OPC ?

Les organismes de placement collectifs se répartissent en différentes catégories en fonction de leur niveau de risque et de leur durée de placement. Elles sont au nombre de six.

On retrouve premièrement les organismes de placement collectifs monétaires. Ces fonds placent l’argent des épargnants sur de courtes durées. En général, ils ne comportent pas de risque.

Deuxièmement, il y a les organismes de placement collectifs obligataires. Comme leur nom l’indique, ces fonds placent l’argent des épargnants dans des obligations. Le niveau de risque est peu élevé et la durée de placement de trois à cinq ans.

Troisièmement, il existe la catégorie des organismes de placement collectifs en actions. Comme leur nom l’indique, ils placent l’argent de leurs épargnants dans des actions. Le niveau de risque est donc plus élevé. Les investissements en actions sont des investissements qui se réalisent sur le long terme, en moyenne cinq à dix ans.

Quatrièmement, on a les organismes de placement collectifs de fonds alternatifs. Il s’agit d’investissements relativement risqués. En effet, ils désignent des fonds qu’on investit à plus de 10 % dans des :

  • fonds d’investissements étrangers
  • OPCVM qui utilisent des stratégies de gestion alternative

Cinquièmement, on trouve des organismes de placement collectifs à formule. Ce sont des fonds plus complexes, avec lesquels l’épargnant dispose d’une garantie sur le capital en fonction de certaines conditions.

Pour finir, on peut citer les organismes de placement collectifs diversifiés. Il s’agit tout simplement de fonds qui investissent sur différents marchés. De ce fait, le niveau de risque est modéré ou moyen.