Le cycle d’investissement traite de la gestion de l’acquisition des biens durables d’une entreprise. À la lecture comptable, le cycle regroupe toutes les immobilisations. Il fait partie des outils pour une bonne gestion de l’entreprise. 

Qu’est-ce qu’un cycle d’investissement ? 

Le cycle d’investissement est un cycle long qui retrace le parcours du matériel acheté à partir de l’achat jusqu’à son règlement. Il permet d’estimer les besoins en financement existants et nécessaires pour assurer le développement de l’entreprise. Les investissements correspondent à l’acquisition de terrains, locaux ou encore équipements inscrits à l’actif du bilan comptable. 

Pour ce faire, il existe un indicateur efficace : le Fonds de Roulement Net Global (FRNG). Cet outil calcule la différence entre les ressources stables (revenus) et les emplois stables (dépenses). Plus le résultat est positif, plus cela signifie que les investissements et les immobilisations sont financés par des ressources à long terme. 

Concrètement, le cycle d’investissement se divise en quatre phases : 

  • La planification des investissements qui revient à estimer les priorités de la structure,
  • L’analyse du contexte économique et financier que l’entreprise doit prendre en compte faire l’investissement,   
  • La mise en œuvre de l’investissement qui correspond à l’exécution de l’investissement et de son suivi,  
  • Enfin, l’évaluation et l’exploitation des investissements (cette dernière étape vient analyser l’exécution et l’intégration de l’investissement dans les projets). 

Comment financer un cycle d’investissement ? 

Le cycle d’investissement calcule, notamment grâce au FRNG, le montant nécessaire de financement que doit avoir l’entreprise. Il existe plusieurs moyens de financer les besoins d’une structure en fonction de différents critères : le coût, la sécurité, l’indépendance et l’efficacité. 

Une fois le besoin catégorisé, trois options principales de financement s’offrent à l’entreprise. 

Tout d’abord, l’autofinancement, qui correspond aux ressources même de l’entreprise ; autrement dit, aux réserves de celle-ci. Cette option est finalement le cash-flow de la structure et a pour avantage de garder une indépendance. 

Ensuite, l’augmentation du capital de l’entreprise. Cette seconde étape consiste à émettre de nouvelles actions ou parts sociales pour augmenter les fonds propres. Généralement, on parle de levée de fonds lorsqu’une entreprise a besoin d’investissements conséquents pour financer un projet et que de nouveaux actionnaires font leur entrée au capital.  

Enfin, le recours à des ressources extérieures telles qu’un emprunt bancaire. Par la suite, l’entreprise devra prendre en compte, le remboursement de cet emprunt avec le règlement de l’annuité. L’annuité d’emprunt correspond à la part remboursée avec les intérêts. 

Quelle est la différence avec le cycle d’exploitation ? 

Le cycle d’investissement ne doit pas être confondu avec le cycle d’exploitation d’une entreprise. En effet, le cycle d’exploitation rassemble toutes les activités courantes et récurrentes d’une entreprise. La durée de son cycle équivaut à la période écoulée entre l’approvisionnement et le règlement des clients. Elle varie donc de quelques jours à quelques mois. En revanche, la durée d’un cycle d’investissement est forcément long, car cela revient à une succession d’opérations sur plusieurs mois, voire années.