Le congé VAE, pour validation des acquis de l’expérience, permet à un employé de préparer sa certification en accord avec son employeur. D’une durée maximale de 24 heures, ce congé doit faire l’objet d’une demande officielle appuyée par plusieurs pièces justificatives. 

Qu’est-ce qu’un congé VAE ? 

Le congé VAE est un dispositif qui permet à un salarié de s’absenter pour préparer sa validation des acquis de l’expérience. Ce congé concerne également le passage des épreuves de validation, prévues dans le cadre d’une validation des acquis de l’expérience. 

Pour chaque validation, le salarié peut prendre 24 heures maximum de congé VAE. Ces heures peuvent, sur décision de l’employé, être prises : 

  • cumulées
  • ou de manière fractionnée

À savoir : l’employé doit observer un délai d’un an entre chaque demande de congé VAE s’il travaille toujours pour le même employeur. 

À qui s’adresse le congé pour validation des acquis de l’expérience ? 

Ce congé s’adresse aux employés qui participent à une validation des acquis de l’expérience. Pour ce faire, ils doivent justifier d’une expérience professionnelle d’un an dans le secteur visé par la VAE. 

Pendant la période du congé, le salarié dépend toujours de son contrat de travail. Il conserve ainsi l’intégralité de ses droits (congés payés, calcul de l’ancienneté pour la retraite, protection sociale, rémunération…). 

Comment demander le congé VAE ? 

Pour demander le congé VAE, le salarié doit envoyer une demande à son employeur au plus tard 60 jours avant le début de sa certification. 

Cette demande doit comporter les pièces jointes suivantes : 

  • nom de la certification et attestation de participation, 
  • nom de l’organisme certificateur, 
  • dates de la certification et détail des étapes de la validation des acquis de l’expérience. 

L’employeur doit répondre dans les 30 jours qui suivent la demande. Le cas échéant, la demande de congé est acceptée d’office. 

Dans le cas d’une demande de report de cette période de congé ou d’un refus, un courrier rendant compte de cette décision et en détaillant les raisons doit accompagner la réponse. La date du report ne peut pas excéder six mois. 

Si la réponse est favorable, l’employé peut prendre son congé aux dates indiquées. Il doit cependant fournir à son retour un certificat de présence délivré par l’organisme certificateur. Ce dernier atteste que le salarié a bien participé à cette certification.