Le commerce de détail revient à vendre des produits dans l’état où ils sont achetés ou à la suite de transformations très mineures. Les clients habituels des commerces de détail sont généralement les particuliers. 

Le commerce de détail, qu’est-ce-que c’est ?

En France, il n’existe pas de définition légale du commerce de détail. Cependant l’INSEE en propose une définition « économique », où elle indique : « Le commerce de détail consiste à vendre des marchandises dans l'état où elles sont achetées (ou après transformations mineures) généralement à une clientèle de particuliers, quelles que soient les quantités vendues. Outre la vente, cette activité de commerce de détail peut aussi recouvrir la livraison et l'installation chez le client. »

Ainsi, on peut catégoriser comme commerces de détail les établissements suivants : les charcuteries, les pâtisseries, les commerces de fruits et légumes, les commerces d’électricité, les commerces de véhicules légers, les pharmacies, les magasins d’habillement, etc.

On retrouve dans les commerces de détails une division puis des sous-division par catégories.

Exemple : 

  • Commerce de détail alimentaire
    • Commerce de détail alimentaire non spécialisé (ex : supérette, produits surgelés…)
    • Commerce de détail alimentaire spécialisé (ex : boissons en magasin spécialisé, produits à base de tabac en magasin spécialisé…)

Aspects de la vente au détail

Pour être catégorisé comme commerce de détail, comme indiqué précédemment, la principale caractéristique est le fait de vendre des marchandises à des particuliers et non à des professionnels. L’acheteur est le client final du produit, celui qui le consommera ou l’utilisera.

Le commerçant doit vendre ses produits soit à l’unité, soit en lots de petites quantités. 

Le lieu de vente n’entre pas en considération. En effet, la vente au détail peut être effectuée en magasin, par le biais de sites e-commerce, lors de marchés, de foires commerciales, etc.

Les différentes formes de commerces de détail  

On catégorise sous trois formes d’organisation les commerces de détail : les commerces indépendants isolés, les commerces indépendants organisés et les commerces intégrés.

Les commerces indépendants isolés

Ces commerces concernent les points de ventes qui sont détenus par un commerçant indépendant. C’est-à-dire qu’il n’est pas affilié à un réseau professionnel de vente et qu’il ne possède qu’un seul point de vente (même si cela peut être combiné à de la vente multicanale avec un site internet par exemple). 

Les commerces indépendants organisés

Par cette appellation, on considère les commerces tenus par des commerçants indépendants mais dont la force vient de la puissance de groupe ou de réseau. On parle donc ici des franchises ou des commerces associés comme les coopératives. 

Le commerçants reste le seul maître à bord de son commerce et conserve son statut d’indépendant mais il se repose sur une enseigne reconnue et à forte renommée ou sur un réseau pour augmenter sa notoriété. 

Les commerces intégrés

On appelle également ce type de commerce les commerces succursaliste. C’est lorsqu’un commerce ne possède pas un point de vente unique mais plutôt un petit réseau de points de vente. Dans ce cas, chaque point de vente est alors dirigé par une personne qui est salariée du groupe (il s’agit souvent de groupes familiaux). 

Ainsi, dans le cas où un commerce indépendant isolé venait à ouvrir une seconde boutique, il changerait de catégorie et deviendrait alors un commerce intégré ou succursaliste.