Le visa French Tech est une aide qui permet aux entrepreneurs étrangers de mener à bien leur projet professionnel en France. Il s’agit d’une simplification des procédures administratives d’entrée, de séjour et de pratique d’une activité professionnelle sur le territoire français. Ce document s’adresse aussi bien aux entrepreneurs, qu’aux collaborateurs ou investisseurs étrangers. 

Qu’est-ce que le visa French Tech ? 

Le visa French Tech est un document qui permet à des professionnels étrangers de venir exercer leur activité professionnelle en France. Portée par la French Tech, cette aide accélère et simplifie les demandes de visa et d’autorisation de séjour sur le sol français.

Elle vise les start-up et les jeunes entreprises innovantes dans le secteur des nouvelles technologies. Les bénéficiaires de l’aide peuvent ainsi séjourner et travailler en France pendant quatre années à partir de l’émission de leur visa. 

À qui s’adresse le visa French Tech ? 

Ce visa s’adresse aux entrepreneurs étrangers qui veulent créer ou reprendre une start-up en France. Il concerne aussi les entreprises souhaitant faciliter le recrutement de talents internationaux. En effet, les collaborateurs étrangers désirant rejoindre une start-up française peuvent également demander ce visa. 

Cette aide ne s’adresse qu’aux individus non-européens car les travailleurs européens peuvent librement s’installer et travailler dans l’un des pays membres de l’Union-européenne. De plus les droits accordés par ce visa touchent également les autres membres de la famille du professionnel, à savoir, son conjoint et ses enfants. 

Comment obtenir le visa French Tech ? 

La procédure à suivre pour obtenir le visa French Tech dépend de la situation du professionnel qui en fait la demande. Le prix de ce visa est de 324 euros. Les demandes se réalisent sur le site de la French Tech. Toutefois, la simplification des procédures n’exclut pas le rapprochement du professionnel de l’ambassade ou du consulat français qui sera l’interlocuteur final du processus et donc, l’entité capable de lui fournir le visa officiel. 

Recruter un collaborateur étranger 

Une start-up française peut demander le visa French Tech pour faciliter le recrutement d’un nouveau collaborateur étranger. Elle doit pour cela présenter ses documents d’immatriculation qui atteste de sa légalité. 

D’autre part, elle doit aussi remplir l’une des conditions suivantes : 

  • lauréate de la promotion Pass French Tech de l’année en cours 
  • lauréate de la promotion 2021 du French Tech 120
  • soutenue par un VC étranger ou français 
  • concernée par l’obtention d’un financement public pour l’innovation dans les cinq ans précédents 
  • participante à un programme d’accélération ou d’incubation français ou étranger 

À savoir : l’entreprise devra également payer une taxe. 

Intégrer une entreprise française 

Les professionnels étrangers peuvent aussi demander ce visa pour venir travailler en France. 

Pour cela, le demandeur doit présenter un contrat de travail français signé d’une durée minimum de trois mois. Il doit également justifier de revenus annuels de 36 502 euros minimum. 

Créer ou reprendre une activité en France 

Pour un entrepreneur étranger désirant travailler en France, les étapes pour obtenir le visa French Tech sont différentes. 

D’abord, le professionnel doit candidater auprès de la Mission French Tech. En cas de réponse favorable, et sur présentation de cet accord, le collaborateur pourra alors demander le visa. 

De plus, il doit justifier de ressources financières d’un montant de 18 254 euros minimum. Enfin, il doit présenter son admission auprès d’un accélérateur, d’un incubateur ou d’un partenaire agréé du visa French Tech. 

Investir dans une entreprise française

Pour finir, les investisseurs étrangers souhaitant financer une start-up française peuvent également demander ce document. 

Pour cela, ils doivent : 

  • soit investir à titre personnel en s’engagent à un investissement  correspondant à 10 % du capital de la start-up ou investir un montant minimum de 300 000 euros ou encore, s’engager dans un plan de sauvegarde des emplois sur quatre ans ; 
  • soit investir par le biais d’une société préexistante, auquel cas l’investissement minimum sera de 300 000 euros ou correspondra à un engagement de sauvegarde des emplois sur quatre ans.