L’ubérisation est un nouveau modèle de travail né avec l’apparition de la plateforme de VTC (voitures de transport avec chauffeurs) Uber. Cette tendance repose sur la mise en relation directe de clients avec des professionnels indépendants exerçant un métier dans les services. 

Qu’est-ce que l’ubérisation ? 

Le principe de l’ubérisation est de mettre en relation directe des consommateurs avec des sociétés de services. Ces dernières font ensuite appel à des indépendants qui réalisent la prestation. Cette nouvelle tendance professionnelle vient de la société de transports Uber.

Un concept lié aux nouvelles technologies 

Sans les récentes avancées techniques et informatiques, l’ubérisation n’aurait pas connu le même succès. En effet, l’une des caractéristiques de l’ubérisation est son lien intrinsèque avec les nouvelles technologies. De fait, la majorité des entreprises ayant un système qui se base sur l’ubérisation, travaillent souvent avec une application qui possède des fonctionnalités de géolocalisation. 

Quels sont les atouts de l’ubérisation ? 

L’ubérisation correspond aux besoins actuels de la population. Avec l’apparition du web et l’accélération de la digitalisation, la patience n’est effectivement plus d’actualité. Les individus, inscrits dans un régime d’immédiateté, ne veulent plus attendre. L’ubérisation vient par conséquent répondre à cette problématique en permettant aux clients d’obtenir le service qu’ils souhaitent en un temps record. 

Quels sont les points négatifs de ce système ? 

Ce néo-modèle à ses limites. D’une part, l’application de services rémunère généralement très peu les indépendants, souvent peu qualifiés. En effet, à chaque prestation, les sociétés de service prélèvent un pourcentage sur le paiement total. Celui-ci peut-être plus ou moins élevé selon les termes de l’accord entre la société et l’indépendant. 

D’autre part, l’ubérisation fait faiblir certains secteurs. Par exemple, les sociétés de VTC créent une baisse d’activité considérable pour les compagnies de taxi. 

Applications courantes de l’ubérisation

L’ubérisation est un phénomène de mode qui gagne peu à peu tous les secteurs reliés au service. 

Le transport 

L’application la plus courante du phénomène d’ubérisation apparaît clairement dans les compagnies de VTC(voiture de transport avec chauffeur). Comme Uber, des indépendants n’ayant pas la licence taxi peuvent proposer leurs services à des clients en demande, via une application. 

La nourriture

L’ubérisation s’est également largement répandue aux livraisons de nourriture. En effet, avec Uber Eats, Deliveroo ou encore Glovo, se faire livrer n’a jamais été aussi facile. 

Le principe est simple : le client choisit selon ses envies ce qu’il souhaite commander. Un très large choix s’offre alors à lui : des fast-foods, des repas en provenance de tous types de restaurants, des boissons, et même depuis peu, des produits prêts à être cuisinés.

Une fois la commande passée, deux acteurs interviennent et sont prévenus via l’application  : 

  • le restaurateur qui prépare la commande
  • le coursier qui réceptionne la commande (souvent à vélo) et la livre à domicile

Un partage des gains s’ensuit entre le restaurateur, la société de services qui gère l’application et le livreur.

D’autres secteurs variés 

De nombreuses autres sociétés de services s’ouvrent aussi peu à peu à l’ubérisation. On peut d’abord citer les réparations d’électroménager où des indépendants formés ou non à la réparation de petit ou gros électroménager viennent effectuer les réparations nécessaires à domicile.

On retrouve ensuite des professions esthétiques : esthéticiennes, coiffure ou encore prothésiste ongulaire. Ces professionnels se déplacent à domicile pour réaliser leurs soins esthétiques. 

Pour finir, on peut mentionner les professeurs d’auto-école. Très récemment, de nouvelles applications permettent de mettre en relation des professeurs de conduite agréés avec des élèves voulant passer le permis de conduire. L’ubérisation a donc même séduit le secteur des auto-écoles.