Règle des 3 clics
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D’après la règle des 3 clics, en partant de la page d’accueil d’un site web, un internaute doit pouvoir accéder à tous les contenus qu’il souhaite en trois clics maximum. Cette théorie n’est pas une règle absolue, mais elle met l’accent sur la nécessité de proposer des interfaces ergonomiques aux utilisateurs.
Qu’est-ce que la règle des 3 clics ?
La règle des 3 clics fait référence à une idée selon laquelle un individu doit pouvoir accéder à une page en trois clics sur un même site web. Cette théorie (non officielle) présuppose donc que le site doit être suffisamment structuré pour que le consommateur ne se perde pas et puisse, à partir de la page principale, se diriger là où il le souhaite facilement. Il s’agit donc d’une règle ergonomique qui est toujours très utilisée en conception web pour améliorer la visite des internautes.
Cette règle est née à l’apparition des sites de e-commerce sur le web. Elle ne s’applique donc pas à toutes les interfaces. Cependant l’importance d’avoir un site ergonomique reste une vérité absolue pour rendre agréable la visite de l’internaute. En effet, quand un visiteur se rend sur un site web, sa navigation doit être fluide et intuitive. Dans le cas contraire, il sera poussé à se rendre sur un site concurrent à l’interface plus ergonomique. La répercussion sur le taux de rebond du site peut alors avoir des conséquences néfastes sur son référencement sur les moteurs de recherche. Si cette règle n’est pas forcément à prendre à la lettre, il convient tout de même de créer une interface facile d’utilisation qui suit cette logique des trois clics.
Arborescence et règle des trois clics : quel est le rapport ?
Ce concept est donc lié à l’arborescence du site web : l’articulation des différentes pages et contenus d’un site web. Il s’agit du squelette du site que les concepteurs web prédéfinissent avant de le créer. Il faut garder en tête qu’une articulation optimale part de la page d’accueil, puis envoie vers les pages principales pour ensuite rediriger vers les contenus secondaires, ce qui permet d’accroitre l’attractivité globale de l’interface.
Dans le cas d’un site marchand, l’arborescence doit se créer autour de l’objectif principal du site : inciter les visiteurs à réaliser un achat. L’idée est donc de les diriger vers les pages d’achat.
Exemple :
En considérant la page d’accueil comme le clic 0, on trouve ensuite deux autres pages principales : vêtements pour femmes et vêtements pour hommes. Ces deux pages se situent ainsi au clic 1. Chacune de ces pages se subdivise ensuite en cinq catégories : pulls, pantalons, manteaux, accessoires et vêtements de sport. Ces pages se situent au clic 2 depuis la page d’accueil. Chaque catégorie comprend ensuite des sous-catégories de taille allant du 34 au 46 qui se trouvent au clic 3. C’est ici que le parcours du client s’arrête car il arrive à un choix : acheter un produit ou quitter le site web s’il ne trouve pas ce qu’il recherche.
Ensuite, dans d’autres espaces du site, d’autres pages peuvent essuyer divers rôles :
- une page de présentation de l’entreprise,
- un espace dédié au recrutement,
- une page de blogging qui héberge des contenus éditoriaux s’inscrivant dans une stratégie de content marketing…