Le journal de vente fait partie des journaux comptables, des documents que doivent tenir à jour les responsables d’une entreprise. Sa saisie quotidienne et chronologique doit retranscrire la totalité des ventes réalisées par l’entité au cours de sa période fiscale de référence. 

Qu’est-ce que le journal de vente ? 

Le journal de vente rend compte des différentes ventes réalisées par une entité économique au cours d’une période. Sa durée de conservation légale est de 10 ans. 

Si sa saisie doit suivre la chronologie des opérations, le choix de son format peut se diriger vers une version papier ou numérique. Des logiciels comptables permettent ainsi d’automatiser la saisie et la tenue de ce journal. 

Certaines entreprises choisissent de différencier les journaux de vente selon les différents taux de TVA qu’elles appliquent, par établissements ou encore selon le type de produits commercialisés. 

À savoir : le journal des ventes fait partie des journaux comptables au même titre que le journal d’achat, le journal de trésorerie, le journal de caisse ou le journal de banque

Que doit contenir le journal de vente ? 

Pour chaque vente réalisée et donc pour chaque facture éditée, l’entreprise doit inscrire le motif, le libellé et le montant de la vente dans le journal de vente. 

Parmi les informations obligatoires qui doivent y apparaître pour chacune des écritures comptables, on retrouve : 

  • la date de l’opération, 
  • le libellé de la vente,
  • les comptes sollicités (comptes clients, comptes produits, comptes de TVA collectée…),
  • le montant de la vente HT et TTC,
  • le montant de la TVA,
  • et le nom du client. 

Qui est concerné ? 

La tenue du journal de vente est une des obligations comptables auquel doit se soumettre une entreprise. Seulement, comme son nom l’indique, ce document a pour but de répertorier les ventes de l’entité, ce qui implique que cette dernière ait une activité de vente

Il peut alors s’agir de : 

  • vente de marchandises, 
  • vente de prestations ou services,
  • ports et frais accessoires facturés,
  • vente de produits finis,
  • ou encore, vente de produits des activités annexes.

Pour les commerces non soumis à l’obligation de facturation, une alternative simplifiée leur permet d’inscrire seulement le montant total de leurs recettes journalières dans le journal de vente.