Le knowledge management, aussi connu sous son sigle KM, est un modèle d’organisation d’entreprise. Ce concept se base sur la capitalisation des connaissances matérielles et immatérielles de la structure. Plus précisément, il s’appuie sur la collecte, le traitement et la diffusion des différents savoirs d’une entité économique et de ses différents collaborateurs. 

Qu’est-ce que le knowledge management ? 

Le knowledge management (KM), aussi connu sous le nom de management de la connaissance, est un système de gestion d’entreprise. Il s’appuie sur la collecte des connaissances. Cette notion est née et s’est popularisée dans les années 1980. 

Il s’agit d’un système d’organisation en entreprise qui consiste à collecter, traiter et diffuser toutes les connaissances matérielles et immatérielles de la structure et de ses membres. Pour le côté matériel, elles prennent la forme de données et de documents produits au sein de l’entreprise, ainsi que de technologies utilisées au quotidien. Au niveau immatériel, elles reprennent la totalité du capital intellectuel (connaissances, savoir-faire, savoirs, expertises…) des différents acteurs de l’entité économique. 

Pour ce faire, l’idée est d’organiser l’identification des connaissances de manière à faciliter leur stockage. Par conséquent, il est essentiel de lister tous les savoirs, qu’ils soient matériels, immatériels, individuels, collectifs, conscients ou inconscients. Un recensement très large permet de ne rien oublier et donc, d’assurer un stockage plus complet. 

Ensuite, il faut optimiser l’exploitation de ces données. Il convient alors de les organiser et de les classer selon leurs types, leurs auteurs ou leurs domaines d’étude. Cette dernière étape facilite le partage des savoirs récoltés et permet aux différents collaborateurs de les utiliser dans l’exécution de leurs tâches professionnelles. 

À quoi sert le management de la connaissance ?

Le  knowledge management est une stratégie de partage des connaissances. Dans une entreprise internationale, il peut par exemple servir à créer une culture d’entreprise commune à des collaborateurs possédant des nationalités multiples. Chacun peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice en partageant ses savoirs. La mutualisation de toutes ces connaissances donne l’occasion de constituer un socle commun qui ne s’appuie pas sur des théories, mais sur des connaissances réelles. 

Le KM permet aussi aux entités qui l’utilisent de mettre au point de nouvelles méthodologies et de nouvelles pistes de travail. L’idée globale est de mettre en lumière tous les savoirs non exploités dans l’entreprise. Cela offre la possibilité d’explorer de nouveaux concepts, d’innover différemment et de résoudre des problèmes restés longtemps insolubles.