Le growth hacking est une technique de marketing digital qui accélère la croissance des start-up rapidement et à moindre coût. Cette méthode d’accroissement de la visibilité et de l’engagement se divise en cinq étapes.  

Qu’est-ce que le growth hacking ? 

Le growth hacking est une technique de marketing qui accélère la croissance des entreprises. Cette méthode, qui prend essence sur le web, s’adresse plus volontiers aux start-up pour qui le marketing digital prend une place prépondérante. 

Littéralement, la traduction de ce terme se traduit par “piratage de croissance”. On peut l’expliquer par l’idée que cette méthode réunit plusieurs techniques de marketing digital afin de propulser la start-up et d’accélérer sa croissance. Elle consiste à développer sa visibilité, et ce, à moindre coût, tout en usant de techniques qui peuvent être à la limite de l’éthique. Par rapport à des méthodes plus classiques engageant des dépenses plus conséquentes, la technique du growth hacking peut donc être perçue comme une forme de piratage qui défie les codes et les normes du marketing digital. 

On parle de growth hacker pour désigner les professionnels qui appliquent cette méthode. Experts du numérique, ils ont aussi une parfaite connaissance de toutes les techniques de marketing digital. 

Quelles sont les cinq étapes du growth hacking ? 

La méthode du growth hacking utilise différents leviers d’action pour booster la croissance des start-up. On dénombre ainsi cinq étapes clefs utilisées par les growth hackers : 

  • l’acquisition
  • l’activation 
  • la rétention
  • les revenus
  • les référents

Acquisition 

Le principe de cette première étape d’acquisition est d’attirer un nombre important d’internautes vers une zone web ciblée. Cet emplacement est défini selon les besoins de la marque. Il peut s’agir de son site web ou de l’un de ses réseaux sociaux. Cette acquisition peut aussi se faire parallèlement vers plusieurs directions afin de créer un trafic important. Le growth hacker peut ainsi développer différentes stratégies pour attirer les internautes simultanément vers le site web de la marque, ses réseaux sociaux et son blog. 

Exemple d’action : sponsoriser des contenus afin de créer des publicités digitales qui sont susceptibles d’intéresser un nombre massif d’utilisateur. 

Activation 

Ensuite, la deuxième étape consiste à convertir les internautes précédemment acquis en visiteurs actifs. L’objectif est qu’ils passent de simples visiteurs à membres actifs. Le but de cette étape n’est pas forcément de les faire acheter un bien ou service, mais de les faire passer d’internautes passifs à véritables acteurs. L’idée est de les impliquer pour qu’ils ressentent un sentiment d’appartenance à la marque. 

Exemple d’action : mettre en place des sondages pour activer ce levier. 

Rétention 

L’étape de la rétention, troisième phase du growth hacking, veut fidéliser les internautes actifs. Il s’agit donc encore une fois d’une conversion qui vise à les faire adhérer à la marque, à la rendre attractive, à les solliciter, de manière à ce qu’ils s’engagent encore plus envers l’entreprise. 

Exemple d’action : imaginer un jeu concours qui offre des biens aux gagnants. 

Revenus

La quatrième étape de cette méthode veut tirer des bénéfices des utilisateurs actifs de la marque. Il ne s’agit plus de les faire adhérer à la marque, mais de les engager en leur proposant de réaliser un acte d’achat concret. Ils deviennent alors client de la marque. Cette étape permet de mesurer le degré de rentabilité de tout le processus précédemment effectué, car des résultats financiers apparaissent clairement. 

Exemple d’action : proposer un bon de réduction pour les achats réalisés avant une heure limite pour accélérer le processus. 

Référents 

Cette dernière étape a été ajoutée au fil du temps et n’est pas toujours un passage obligatoire. Son but est d’inciter les clients désormais actifs à convertir les visiteurs  toujours passifs. 

Exemple d’action : penser à une stratégie de parrainage qui offre une récompense aux clients qui en parrainent d’autres.