L’économie circulaire est un nouveau modèle économique apportant des solutions environnementales. C’est un des objectifs de la transition énergétique et écologique visée par la France. 

Qu’est-ce que l’économie circulaire ? 

Devant les problèmes environnementaux actuels et les limites que posent la surconsommation, des changements se sont imposés d’eux-mêmes. 

État des lieux 

L’économie circulaire est une réponse aux enjeux environnementaux actuels relevant des problèmes de surpopulation, surconsommation, surexploitation des ressources naturelles, obsolescence programmée

Elle s’appuie donc sur les limites de l’économie linéaire telle que nous la connaissons aujourd’hui avec une création, une utilisation plus ou moins longue puis une fin qui correspond à une destruction et donc à une production massive de déchets.

Ainsi, les étapes de ce modèle se suivent tel un cycle de vie : 

  • extraction des ressources 
  • fabrication d’un produit à partir de ces ressources avec l’objectif de réduire les coûts de fabrication 
  • vente du produit avec souvent l’injection d’une obsolescence programmée 
  • consommation par l’utilisateur 
  • rejet de l’objet arrivé à ses limites d’utilisation 

Définition de l’économie circulaire

L’économie circulaire doit jouer un rôle positif social, économique et environnemental. Elle doit représenter une boucle de valeur positive et ainsi participer à la lutte contre le gaspillage.  

Elle s’oppose donc en tout point avec l’économie linéaire décrite ci-dessus : 

  • prise en considération des ressources utilisées : axer le choix des ressources sur un approvisionnement durable avec une utilisation de matériaux recyclés par exemple
  • concevoir le produit de la manière la plus écologique possible : phase de l’écoconception 
  • axer la production sur un service plus que sur un bien pour favoriser l’économie d’usage et non de propriété : utiliser plutôt que posséder 
  • exploiter toutes les possibilité d’allongement de la vie du produit : recyclage, réparation, reconditionnement 

Loi anti-gaspillage 

Depuis février 2020, la loi anti-gaspillage entend en finir avec le “tout jetable”. 

Pour cela, elle a ainsi mis en place plusieurs grands axes qui se dirigent tous vers la généralisation de l’économie circulaire dans les prochaines années à venir. 

Les principaux objectifs de cette loi ont tous pour ambition d’éveiller les consciences à différentes échelles. Elles visent ainsi à : accélérer la fin de l’ère du plastique jetable, lutter massivement contre l’obsolescence programmée, mettre en place le développement d’une meilleure diffusion des informations sur le gaspillage aux consommateurs, améliorer la production et la lutte contre le gaspillage au travers du réemploi solidaire. 

Exemples d’économies circulaires  

Pour être considérée comme appartenant à l’économie solidaire, une innovation doit comporter trois dimensions : environnementale, sociale, et économique.  

De nombreux exemples apparaissent chaque jour mais parmi les plus connus on retrouve : 

  • Les ressourceries : magasins/usines dont le but est d’offrir une seconde vie à des objets ou vêtements du quotidien. Pour cela, les employés (majoritairement des emplois solidaires) sont formés pour réparer les produits. Ils sont ensuite vendus aux consommateurs à bas prix. 
  • Les véhicules en libre-service : il s’agit d’une utilisation partagée de véhicules (souvent électriques) permettant à la fois de réduire la pollution émise par les véhicules motorisés et de limiter les dépenses des particuliers. 
  • La consigne : souvent associée aux bouteilles en verre, la consigne était très répandue quelques décennies en arrière. Son application est très simple et consiste en la réutilisation des contenants. Concrètement, après avoir terminé sa bouteille de lait, le consommateur peut rapporter l’emballage vide au magasin contre une remise. La consigne revient ainsi à la mode avec la tendance des éco cups dans tous les festivals.