L’expression « fast-fashion » définit le renouvellement rapide des articles qui composent des collections issues de la mode vestimentaire.

Qu’est-ce que le fast-fashion ?

D’origine anglo-saxonne, le terme « fast-fashion » définit le renouvellement rapide des articles issus de la mode vestimentaire.

Ce concept vise principalement les enseignes qui proposent des articles à prix peu élevés et n’étant pas destinés à être gardés au-delà d’une simple saison.

Quel est l’objectif principal du fast-fashion ?

Ce mouvement révolutionnaire dans le monde du prêt-à-porter, et de la mode en général, a pour principale mission de créer une forte demande.

Ainsi, il est nécessaire de mettre en avant, et dans les plus brefs délais, des articles qui répondent aux tendances actuelles de la mode.

Comment le mettre en place ?

Avec le fast-fashion, tout est une question de temps. Il est ainsi nécessaire :

  • D’assimiler les tendances rapidement et d’y répondre dans les plus brefs délais ;
  • De mettre en place un processus de création rapide et concis. Ce processus implique la réalisation des croquis de vêtements simples, facile à produire et répondant à un petit budget ;
  • De s’adapter à tous les goûts en proposant des lignes déclinables. Par exemple : proposer différentes coupes, différentes longueurs, différents coloris ou tissus, etc.
  • Établir des prix relativement accessibles au grand public.

Quels sont les principaux acteurs de ce concept ?

Il existe un nombre très important d’enseignes ayant recours à ce mode de production. Parmi les plus connues, nous pouvons par exemple citer :

  • Zara ;
  • H&M ;
  • Mango ;
  • Pull & Bear 
  • Uniqlo ;
  • Etc.

Ce type de structure procède donc à un mode de production massif avec la création de plus de 12 000 vêtements par an, par exemple pour le cas de Zara.

Quel est son impact ?

D’un point de vue environnemental, l’impact du fast-fashion se veut négatif. En effet, ce mécanisme entraîne la réduction des coûts de production en favorisant la fabrication à l’étranger où la main d’œuvre se veut moins chère.

D’autre part, la création d’articles répondant au concept du fast-fashion nécessite l’apport de colorants textiles bon marché mais toxiques. Ce détail amène l’industrie de la mode à se positionner parmi les secteurs les plus pollueurs au monde.

D’un point de vue humain, ce concept engendre de nombreuses répercussions vis-à-vis des travailleurs. En effet, les salariés de ce secteur font face à un environnement qualifié de dangereux. De plus, ils sont soumis à des salaires relativement bas.

Enfin, ce système encourage les consommateurs à adopter la « culture du jetable ». En effet, aux vues de la rapidité de production et de changement de tendances, il devient nécessaire de se séparer de ces anciens produits dans le but d’en acheter de nouveaux. Ce mode de consommation fait augmenter la pollution textile.