Aujourd’hui, on entend souvent parler du crowdfunding parmi les méthodes de financement que choisissent les start-up. Ce procédé, aussi appelé en français le financement participatif présente de nombreux avantages. 

Le crowdfunding, définition

Le crowdfunding est un terme issu de l’anglais qui signifie littéralement « financement par la foule ». En français on l’appelle également financement participatif

C’est-à-dire que de nombreuses personnes sont amenées à participer à l’élaboration, en termes financiers, d’un projet. 

Le crowdfunding est une méthode de financement qui existe depuis des dizaines voire des centaines d’années mais qui est officiellement reconnue et réglementée seulement depuis 2014. En effet, cette pratique a connu un très fort essor via internet et le développement des réseaux sociaux. 

Le crowdfunding permet d’ouvrir le financement de projets ou d’entreprises au plus grand nombre. Les contributions financières peuvent ainsi être faites par des particuliers ou des entreprises, et ne sont plus limitées aux modèles classiques de levées de fonds ou de prêts bancaires. 

À quoi sert le crowdfunding ? 

Le crowdfunding est une méthode de financement très connue pour les projets culturels comme les films, la musique, etc. mais qui sert finalement aujourd’hui à financer tout type de projet. 

Des projets personnels de particuliers sont parfois également financés par des campagnes de crowdfunding (pour du soin, des opérations médicales, des achats, etc.).

Des entreprises déjà en place et bien lancées utilisent aussi le financement participatif pour tester le lancement de nouveaux produits ou développer de nouveaux projets pour lesquels les banques ne souhaitent pas s’impliquer. 

Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes de crowdfunding, où il est possible de présenter son projet. Les modalités peuvent varier de l’une à l’autre et certaines ont des domaines de spécialisation (projets dédiés aux énergies renouvelables uniquement, à la culture, plateformes locales ou internationales, destinées aux prêts étudiants, à la religion, au sport, etc.). 

Quelles sont les différentes formes de crowdfunding ? 

On dénombre aujourd’hui six formes distinctes de financement participatif, qui rentrent toutes dans la catégorie du crowdfunding. 

Le crowdfunding avec contrepartie

C’est en général à cette forme de crowdfunding que l’on pense lorsque l’on entend le terme de crowdfunding. Une personne (physique ou morale) participe à un objectif de financement à la hauteur de son choix. En remerciement, elle recevra quelque chose en retour. Cette méthode est grandement utilisée par des entreprises en phase de lancement. Cela leur permet en effet de financer une première production de leurs produits et d’avoir des clients par anticipation

Les plateformes les plus connues pour mener à bien ces types de financements sont Kisskissbankbank, Ulule et Kickstarter. 

Le crowdfunding via des dons

Selon ce modèle, la participation se fait sans attente de contrepartie en échange du financement. 

Le crowdfunding via des prêts

Cette pratique est aussi appelée le crowdlending (que l’on peut traduire par « prêts par la foule »). Cette démarche, très encadrée juridiquement se fait via des plateformes des prêts spécialement conçues pour cela. 

L’emprunteur définit la somme dont il a besoin et de multiples prêteurs peuvent participer à hauteur qu’ils décident. Leurs prêts doivent être remboursés en suivant des accords prédéfinis (pour les délais, s’il y a ou non des intérêts et leurs montants, etc.). 

Le crowdfunding via l’investissement en capital

Dans ce cas de figure, les participants au financement sont des personnes physiques. Lorsqu’elles financent le projet, elles en deviennent actionnaires. Elles gagnent donc en échange de leur financement un droit de regard sur le projet, éventuellement un droit de vote et une partie des bénéfices de la société. 

Cette méthode de financement et aussi parfois appelée l’equity crowdfunding

Le crowdfunding par la production communautaire

Ce terme désigne les situations où les investisseurs sont aussi des coproducteurs. Ils ont ainsi le droit à des contreparties en échange de leur participation, qui peuvent consister en des royalties sur les futures ventes ou bien en des choses plus symboliques comme des invitations à des évènements ou des cadeaux promotionnels, etc.

Le microcrédit solidaire

Cette dernière forme est très répandue dans les pays dits « en voie de développement ». C’est une forme de financement ou plusieurs personnes (physiques ou morales) participent avec de petites sommes pour mener à bien des microprojets