La consolidation est un terme qui nous vient de l’anglais et fréquemment utilisé en comptabilité. Il désigne le fait de regrouper les états financiers de diverses entités d’un groupe. Cela permet de les faire apparaitre comme si elles ne formaient qu’une seule et même entité plus importante.

La consolidation, qu’est-ce que c’est ?

La consolidation est un terme comptable qui désigne le fait de regrouper les états financiers de toutes les sociétés d’un même groupe. Parmi les états financiers, on retrouve notamment :

En France, cette pratique est obligatoire si une entreprise exerce un contrôle sur une ou plusieurs autres. Cela permet ainsi de représenter de manière plus simple et rapidement compréhensible la valeur, le patrimoine et la rentabilité du groupe.

Cela sert aussi à présenter les données comptables du groupe comme s’il était une seule entité économique. De cette manière, l’analyse de la situation financière globale est facilitée et cela peut aider à la prise de décision.

Qui doit établir des comptes consolidés ?

Selon les normes internationales, toutes les sociétés qui émettent des valeurs mobilières et qui sont cotées en bourse doivent présenter leurs comptes de manière consolidée. En France, la consolidation est une obligation légale pour tous les groupes dès lors que l’entité principale exerce un contrôle sur les autres.

Cependant, dans certains cas, les groupes considérés comme « petits » peuvent être exemptés de consolidation comptable. Cela s’applique pour ceux qui ne dépassent pas plus de deux des critères suivants :

  • Réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 29,2 millions d’euros,
  • Présenter un bilan total de 14,6 millions d’euros,
  • Avoir un effectif de plus de 250 salariés.

Comment réaliser la consolidation comptable ?

Pour la société à laquelle on applique la consolidation (la société consolidante), il existe plusieurs méthodes de consolidation :

  • L’intégration globale,
  • L’intégration proportionnelle,
  • Ou la mise en équivalence.

La méthode de l’intégration globale

Dans ce procédé, il convient de prendre le bilan et le compte de résultat de la société consolidante dans leur totalité et de préciser parmi les différents montants ceux qui n’appartiennent pas à la société. On appelle ces montants les minoritaires.

Cette méthode est généralement utilisée dans le cas d’un contrôle puissant, voire total de la part du groupe sur la société.

La méthode de l’intégration proportionnelle

Cette méthode fonctionne sensiblement comme la précédente. On prend également le bilan et le compte de résultat de la consolidante mais dans ce cas, on intègre également les parts possédées.

L’intégration proportionnelle est plutôt utilisée pour les entreprises dont le contrôle est conjoint.

La méthode de la mise en équivalence

Dans ce troisième cas, ce qui diffère, ce sont les documents sur lesquels on base la consolidation. En effet, au lieu d’utiliser le bilan et le compte de résultat comme pour les précédentes, on utilisera les capitaux propres.

Cette troisième méthode est plus utilisée lorsque l’influence de la part du groupe est notable mais pas aussi importante que dans les deux autres cas.