Le Bureau International du Travail (BIT) est le secrétariat permanent de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Le BIT sert ainsi de quartier général à l'OIT. Ce dernier a pour objectif de faire avancer la justice sociale et de promouvoir le travail décent.

Qu’est-ce que le Bureau International du Travail ? 

Le Bureau International du Travail est une institution spécialisée des Nations unies. C'est le secrétariat permanent de l’Organisation Internationale du Travail et il siège à Genève. Créée en 1919, sous l’égide du Traité de Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale, l'OIT s’agence sous le contrôle du Conseil d’administration et sous l’autorité du directeur général. 

Le BIT sert donc de quartier général à l’ensemble des activités mises en œuvre par l’Organisation. Il emploie près de 2 700 fonctionnaires de plus de 150 pays entre Genève et ses 40 bureaux dans le monde. De plus, le BIT abrite un centre de documentation et de recherche ainsi qu’une imprimerie. En effet, celle-ci publie notamment des études spécialisées, des rapports et des revues. 

À quoi sert l’OIT ?

Premièrement, l’Organisation Internationale du Travail relève les défis causés par les changements mondiaux dans le domaine du travail. L'OIT doit s'adapter :

  • à l’évolution démographique ;
  • aux changements climatiques ;
  • aux innovations technologiques ;
  • à la mondialisation, etc. 

Deuxièmement, elle analyse l’impact du travail et des activités économiques sur le changement climatique.

Troisièmement, elle instaure des conférences annuelles pour débattre sur ces sujets. De ces conférences, 8 conventions fondamentales de l’OIT sont à retenir : 

  1. Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948
  2. Convention n° 98 sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949
  3. Convention n° 29 sur le travail forcé, 1930
  4. Convention n° 105 sur l'abolition du travail forcé, 1957 
  5. Convention n° 138 sur l'âge minimum, 1973
  6. Convention n° 182 sur les pires formes de travail des enfants, 1999
  7. Convention n° 100 sur l'égalité de rémunération, 1951
  8. Convention n° 111 concernant la discrimination (emploi et profession), 1958

À noter : En 2019, pour commémorer les 100 ans écoulés depuis la création de l’OIT, une Déclaration du centenaire pour l’avenir du travail a été adoptée à la 108e session de la Conférence Internationale du Travail. 

Quatrièmement, l’Organisation Internationale du Travail se doit de répondre aux besoins des travailleurs. Cela passe par des normes du travail, des politiques et des programmes conçus et élaborés conjointement par les gouvernements, les travailleurs et les employeurs. Ainsi, la collaboration entre les gouvernements et les organisations d’employeurs et de travailleurs est indispensable. 

Cinquièmement, l’OIT détient un devoir de contrôle des normes prises lors de ces conventions. En effet, elle vérifie que les règles mises en place lors de ces conventions sont respectées. Un dialogue social et une assistance technique sont alors instaurés si celles-ci ne sont pas respectées par un État. 

Le fonctionnement de l’OIT ?

L'OIT se divise en trois organes principaux. Chacun d’entre eux s’associe à des représentants gouvernementaux, travailleurs et employeurs : 

  • Tout d'abord, la Conférence Internationale du Travail décide des normes internationales du travail et les grandes orientations de l’OIT. Elle est aussi appelée « Parlement International du Travail » et a lieu une fois par an. L'une de ses fonctions principales est de débattre sur les principales questions de travail et de problèmes sociaux.
  • Ensuite, le Conseil d’administration est l’organe exécutif de l’OIT. Il prend place trois fois par an au siège social de Genève. Ces missions consistent tout d’abord à la prise de décisions relatives à la politique de l’OIT. Dans un second temps, il établit le programme et le budget qui sont ensuite soumis pour adoption à la Conférence.
  • Pour finir, le Bureau International du Travail (BIT) est, lui, défini comme le secrétariat permanent de l’Organisation Internationale du Travail. Il sert de quartier général à l’ensemble des activités de l’Organisation.