La notion de lobbying désigne une stratégie mise en place par un groupe de pression, visant à défendre son intérêt auprès des décideurs politiques.

Droit de la propriété littéraire et artistique, définition

Le terme anglophone « lobbying » vient du mot « lobby » qui signifie « couloir », ou encore « vestibule ».

Ainsi, dans les années 1830, cette notion servait à designer les couloirs de la Chambre des Communes dans lesquels des groupes de pression avait l’occasion de discuter avec les parlementaires.

De cette manière, un « lobby » désigne un « groupe d’intérêt », aussi appelé « groupe de pression » ou encore, « groupe d’influence ».

Le terme « lobbying » définit ainsi une stratégie mise en place par un groupe de pression, autrement dit, par un lobby, appartement à un seul et même secteur d’activité, dans le but d’en défendre ses intérêts auprès des décideurs politiques.

À noter : La Chambre des Communes est, au Canada et au Royaume-Uni, la dénomination de la chambre basse du parlement.

En France, l’activité que définit le lobbying n’est pas très rependue. En effet, cette dernière est, depuis 2009, soumise à de nombreuses règles d’encadrement qui évoluent au fil des années. De plus, ce procédé est perçu comme une connotation péjorative impliquant un certain degré de méfiance.

Quelles sont les différentes formes de lobbying ?

Dépendamment du milieu dans lequel elle est mise en place, la stratégie de lobbying peut prendre différentes formes. Parmi elles nous retrouvons le lobbying :

  • « Local » : il vise à combattre le pouvoir local d’une grande entreprise ou d’un grand propriétaire, etc ;
  • « D’influence » qui est très efficace sur le long terme et s’appuie plus sur une base idéologique. Il s’applique à l’échelle des sectes ou encore des clubs de réflexion, etc ;
  • « Participatif » : il représente la forme la plus courante et donc la plus connue car elle concerne les entreprises ou encore, les groupements d’entreprises, ayant des rapports étroits avec des acteurs du personnel politique ;
  • « Co-gestionnaire » : il s’applique principalement, en France, dans les secteurs des industries d’armement et aérospatial.
  • « Associatif » : il s’adresse généralement aux ONG de dimension internationale.

De plus, les apports d’expertise, la participation à des groupes d’études, l’espionnage, la consultation publique ou encore la constitution de réseaux sont aussi des formes de lobbying.

Quelques exemples d’application de stratégie de lobbying :

  • Cette pratique peut consister à payer un scientifique pour apporter des confusions et des doutes ;
  • Des particuliers peuvent se mobiliser dans le but de mettre la pression à un parti politique par le biais de campagne ciblées ;
  • La publication de rapports alarmant avant une période d’élection ;
  • Décrédibiliser un adversaire dans le but de le déstabiliser ;
  • Augmenter volontairement l’impact économique d’un certain secteur en exagérant sur le chiffre d’affaires ou encore sur les bénéfices de ce dernier.