Le design thinking correspond à mettre l’utilisateur au cœur de la réflexion du produit. Cette méthode existe depuis une cinquantaine d’année, mais revient sur le devant de la scène pour conceptualiser les innovations de demain. 

Qu’est-ce que le design thinking ? 

Le principe du design thinking, ou esprit design, consiste à avoir une démarche centrée sur l’utilisateur et l’innovation. Durant toute l’approche, l’équipe de réflexion doit intégrer à son raisonnement :

  • L’empathie ;
  • La créativité ;
  • La co-création
  • Et le droit à l’erreur.

Le but de cette démarche est de s’approprier les outils pour créer des solutions innovantes qui répondent à un problème passé ou futur. Elle permet notamment d’être capable de se lancer sur un marché avec un nouveau produit innovant rapidement. 

Elle engendre également une nouvelle organisation du travail. En effet, la méthode s’inspire de la boîte à outils des designers. Autrement dit, elle doit guider la réflexion vers plus de créativité et d’innovation grâce à l’intelligence collective. 

Quels sont les fondements essentiels ? 

Pour mener à bien une démarche design thinking, il faut garder à l’esprit plusieurs fondements qui permettront de résoudre un problème avec une solution innovante. 

L’idée trouvée doit pouvoir répondre à trois dimensions pour être considérée comme viable. 

Tout d’abord, la désirabilité, en d’autres termes, savoir s’il existe une demande réelle du marché ou non. Ensuite, l’idée doit pouvoir se réaliser, il s’agit d’estimer sa faisabilité tant financière que technique. Enfin, la viabilité économique répond à la dernière dimension, le projet est-il rentable ou non ? 

Comment mettre en place le design thinking ? 

Une fois les principes en tête, la démarche s’appuie sur cinq étapes. 

La première, la plus importante, correspond à se mettre à la place de l’utilisateur, il faut donc faire appel à l’empathie. Durant cette phase, la réflexion tournera autour du mode de vie de l’utilisateur, ses pensées, ses sentiments et son avis. 

Concrètement, il faut récolter des données avec, par exemple, des questionnaires ou par une expérience dite “en immersion”.  Il s’agira également de créer des personas

La seconde étape a pour but de définir le besoin en le problématisant et en se demandant “pourquoi ?”. En pratique, il faut poser à plusieurs reprises le pourquoi pour affiner les besoins et ainsi trouver une idée de solution. 

Ensuite, l’étape de l’idéation se met en place. Elle correspond à la phase de créativité, où toutes les idées peuvent être mises sur la table. Il faut que cela se fasse dans un cadre bienveillant et qu’aucune idée n’influe sur une autre. 

Après ce partage d’idées, l’équipe en choisit une à développer et à prototyper. Il s’agit de la phase expérimentale où l’équipe prend conscient des contraintes inhérentes et tente de s’y adapter. 

Une fois le prototype réalisé, la dernière phase du projet commence : celle des tests. Elle permet de se rendre compte des erreurs et de rectifier les défauts avant de déployer la solution à plus grande échelle.