Le coefficient hiérarchique ou coefficient de salaire représente le positionnement d’un salarié au sein de son entreprise. Il est défini par la convention collective de la société et apparait sur ses bulletins de salaire. Il sert notamment à calculer le salaire d’un employé en se basant sur des normes collectives. 

Qu’est-ce qu’un coefficient hiérarchique ? 

Le coefficient hiérarchique ou coefficient de salaire reflète la position hiérarchique d’un salarié dans son entreprise. Présent sur les fiches de paie, ce numéro joue un rôle essentiel dans la création de la grille de salaires de l’entreprise. On retrouve également ce nombre dans le contrat de travail liant le salarié à son employeur. 

Le coefficient de base est généralement fixé à100. Plus le chiffre est élevé, plus le salarié occupe un haut niveau hiérarchique. A contrario, plus ce nombre est bas, plus le salarié occupe un poste à responsabilités limitées. Les cadres détiennent ainsi des coefficients plus élevés que les salariés au statut d’ouvrier. 

Les salaires suivent cette logique. Ainsi, plus un salaire est élevé, plus le coefficient du salarié est élevé et plus un salaire est bas, plus le coefficient associé est bas. 

Cependant, chaque convention collective applique ses propres critères dans la détermination des coefficients et par conséquent, de la grille salariale associée. 

À quoi sert le coefficient hiérarchique ? 

Le coefficient hiérarchique permet de déterminer l’indice de rémunération. Ce dernier permet de calculer le salaire de base d’un salarié selon son positionnement hiérarchique. Pour effectuer ce calcul, un autre élément est indispensable. Il s’agit de la valeur du point, aussi déterminée par la négociation collective. 

Le calcul du salaire de base suit alors la formule suivante : 

Salaire de base = valeur du point * indice de rémunération 

D’autre part, ce coefficient implique un certain niveau de responsabilité. Il permet de définir précisément le rôle du salarié, l’ensemble de ses missions et son positionnement à l’échelle globale de l’entreprise.