Les entreprises commerciales achètent des biens destinés à la vente. Ces biens sont aussi appelés « marchandises » lorsqu'ils ne font pas l'objet de transformations après leur réception et sont directement destinés à la vente. Cette opération s'appelle « l'achat de marchandises ». De plus, ce type d'achat fait l’objet d’opérations comptables spécifiques.

Qu’est-ce que l’achat de marchandises ?

Les achats sont l'ensemble des biens et des services acquis par une entreprise dans le but de les vendre. Les biens peuvent correspondre aux marchandises, aux matières ou aux fournitures, après transformation ou non. L'achat de marchandises est alors un type d'achat spécifique aux biens de type marchandise.

C'est aussi une transaction comptable. En effet, une transaction comptable est un type d’écriture comptable visant à traduire une opération de flux sur le plan monétaire dans les comptes d'une entreprise. L’achat de biens par une entreprise qui sont destinés à la commercialisation correspond donc à la transaction d'achat de marchandises.

Ainsi, les entreprises s’approvisionnent, garantissant la continuité de l’activité commerciale. Les entrepreneurs dans le commerce de détail par exemple utilisent généralement ce type d’opérations.

Comment fonctionnent les comptes d’achat ?

Le journal comptable enregistre les écritures comptables. Il doit présenter la date de l'opération, le numéro de compte mouvementé, la référence à la pièce justificative, le libellé de l'opération, le montant de l'opération porté au débit et le montant de l'opération porté au crédit.

De plus, des règles sont à suivre dans la manière de transférer ces transactions. 

Tout d’abord, il faut inscrire le montant des achats au moment de la commande ou de la réception. Ce chiffre correspond au prix de la transaction. Le journal d’achat ou le logiciel de comptabilité retranscrit alors ces achats. Le grand livre recense en détaille toutes ces opérations d’achats.

Des comptes sont à préciser dans le journal. Il s'agit par exemple d'écriture du type : « 609 - Achats des marchandises », « 512 - banque », « 44 561 - TVA déductible sur autres biens et services » ou encore le compte « 401 - Fournisseurs » à créditer.

À savoir également que l'escompte, lui, est une réduction faite pour le règlement d'une facture avant son échéance. Il s’enregistre au crédit au compte « 765 - Escomptes obtenus ». Au contraire, si la remise est faite après la comptabilisation des factures d’achat, l’opération s’enregistre au crédit du compte « 609 - Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats ».

Pour finir, lorsque la facture est réglée, il faut débiter le compte « 401 - Fournisseurs » et inversement, créditer le compte « 512 - Banque ».

Comment calculer le coût d'achat des marchandises vendues ?

Le coût d’achat se rapporte à l’ensemble des charges rattachées à l’acquisition de marchandises et/ou de biens jusqu’au moment de leur mise en stock. 

La formule pour calculer le cout d’achat est :

Coût d'achat = prix d'achat + frais d'achat + charges d'approvisionnement

Le calcul du coût de production est le suivant :

Coût de production = coût des matières premières + charges liées à la production

Le cout d’achat des marchandises correspond à la totalité des charges dues à l'acquisition de biens ou de marchandises achetés, jusqu'à leur mise en stock. 

Le coût d'achat regroupe alors le prix d'achat hors taxes récupérables (les taxes à la charge de l'entreprise faisant partie du coût d'achat) ainsi que les frais de transport et les commissions. 

La formule pour calculer le coût d'achat des marchandises vendues est : 

Coût d'achat des marchandises vendues = montant des achats de marchandises + variation de stock

La soustraction de stock final par le stock initial correspond au calcul de la variation de stock.