Norme ISO 26000
Sommaire
La norme ISO 26000 est un texte qui dicte les fondements de la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises. Il est reconnu à l’échelle internationale. Rédigé avec le concours de 90 pays, il s’articule autour de 7 grands principes. La norme ISO 26000 n’est pas une certification officielle en tant que telle. En revanche, c’est le texte de référence pour les organismes qui attribuent les labels et certifications RSE.
Qu’est-ce que la norme ISO 26000 ?
La norme ISO 26000 est une norme internationale. Elle définit les grands principes qui encadrent la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises. C’est la seule reconnue à l’échelle internationale.
Elle respecte les grands textes fondateurs, comme la Déclaration universelle des droits de l’Homme ou ceux de l’organisation internationale du travail. Ce sont 90 pays qui l’ont élaborée. Ceci garantit qu’elle corresponde au plus grand nombre, sans privilégier des groupes d’acteurs en particulier.
La norme ISO 26000 s’adresse à toute entité qui voudrait mettre en place la RSE : entreprise, organisation, association, ONG, institution… De plus, elle propose une méthode pour que chaque entreprise ou organisation puisse instaurer la RSE en son sein, indépendamment de sa taille ou son secteur d’activité.
ISO 26000 : 7 principes
La norme ISO 26000 se construit autour de 7 grands principes :
- Gouvernance
- Droits humains
- Conditions de travail
- Pratiques loyales
- Consommateurs
- Environnement
- Développement local
L’analyse de ces 7 questions permet à une organisation de repérer quels sont les aspects les plus pertinents sur lesquels elle peut agir dans sa démarche RSE.
Pourquoi faire certifier son entreprise ou organisation ?
Faire certifier RSE son entreprise ou son organisation comporte plusieurs avantages. Ils concernent d’une part, la gestion interne, et d’autre part, l’image extérieure.
D’abord, la mise en oeuvre d’une démarche RSE efficace permet bien souvent de rendre l’entreprise ou l’organisation plus productive. Par exemple, l’écoute et le respect des collaborateurs, des partenaires ou des usagers, est l’occasion de simplifier les méthodes de travail, d’optimiser les procédures, etc.
Ensuite, l’action en faveur de l’environnement peut pousser l’entreprise à faire des économies d’énergie ou de matériaux. Cela entraine forcément une baisse des coûts.
Se conformer aux bonnes pratiques de la RSE implique aussi de respecter la loi et d’avoir une transparence financière.
Matérialiser sa démarche RSE grâce à un label ou une certification améliore enfin l’image de l’entreprise ou de l’organisation. Par conséquent, c’est une manière de rassurer ses partenaires. Surtout, une entreprise ou organisation certifiée RSE peut attirer de nouveaux talents qui partagent ces valeurs. C’est aussi l’occasion pour elle de gagner en parts de marché avec l’acquisition de nouveau clients soucieux des questions éthiques et environnementales.
ISO 26000 : certification
La norme ISO 26000 n’est pas une certification à proprement parler. C’est un texte qui pose les bases de la responsabilité sociétale des entreprises.
Elle donne des recommandations pour faciliter la mise en place d’une démarche RSE. En d’autres termes, elle offre des conseils pour améliorer la stratégie des entités qui veulent appliquer les grands principes de la RSE. C’est pour cela qu’elle n’a pas véritablement de reconnaissance légale.
Cependant, la norme ISO 26000 sert de référence à plusieurs labels et certifications. Dans la majorité des cas, les organismes qui attribuent les labels et certifications RSE les développent à partir de ce texte.
Comment obtenir un label RSE ?
Pour obtenir un label RSE, il faudra se tourner vers ces différents labels et certifications. Il en existe plusieurs : le label LUCIE 26000, le label Engagé RSE de l’AFNOR…
Généralement, il faut commencer par prendre contact avec l’organisme qui attribue le label choisi. Celui-ci fera un premier état des lieux avec l’entreprise ou l’organisation qui demande la certification. Bien souvent, il la conseillera. Puis, l’entreprise ou l’organisation devra monter un dossier et recevoir un inspecteur qui vérifiera si elle respecte les conditions pour avoir droit au label. Si le rapport est positif et que l’organisme approuve la demande, il attribuera le label à l’entreprise ou l’organisation. Par la suite, cette dernière devra se soumettre à des contrôles réguliers.
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