La Global Reporting Initiative, ou GRI, est un organisme international indépendant. Il est chargé d’élaborer et de diffuser un cadre de référence commun à tous les pays concernant le reporting environnemental. Ce référentiel pose un ensemble de normes à suivre. Elles permettent aux organisations d’établir un rapport sur le développement durable qui soit complet et de qualité. 

Qu’est-ce que la Global Reporting Initiative ?

La Global Reporting Initiative est un organisme indépendant international lancé en 1997. À but non lucratif, la GRI est née de l’association de la Coalition for Environmentally Responsible Economies (CERES) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Elle intègre également d’autres parties prenantes telles que des associations ou des sociétés.  

La Global Reporting Initiative a été créée afin d’élaborer et de diffuser un référentiel d’indicateurs communs destinés au reporting environnemental. Ces normes de reporting permettent d’évaluer le degré de progression des organisations du monde entier concernant le développement durable. En ce sens, elle met en place un ensemble de directives. Celles-ci permettent d’analyser le niveau de performance en matière environnementale, mais aussi économique et sociale.

Les lignes directrices de la GRI ont été initialement publiées en 2000. Depuis lors, elles ont bénéficié de plusieurs révisions. La dernière en date, dite G4, a été effectuée en 2013. Aujourd’hui, les organisations et entreprises utilisent ces lignes directrices de la GRI G4 afin d’établir leur rapport RSE. 

À quoi sert la Global Reporting Initiative ?

Suite aux crises financières et aux scandales qui en ont découlé, il est devenu primordial pour les entreprises d’être transparentes dans leurs actions. Désormais, leurs performances ne se mesurent plus uniquement à l’aune de leur profit.

En effet, aujourd’hui leur évaluation globale repose également sur leur impact environnemental sur la société. Ainsi, la GRI souhaite aider les organisations à mesurer et communiquer leurs progrès dans le domaine du développement durable. Une telle initiative témoigne de la volonté d’aboutir à un consensus au niveau mondial sur le sujet. Cela passe par la création d’indicateurs communs applicables à toutes les entreprises et autres organisations (institutions, ONG, investisseurs, etc.). 

Comment fonctionne la GRI ?

Les normes de la Global Reporting Initiative

La Global Reporting Initiative a établi un ensemble de normes. Celles-ci se divisent en quatre catégories : 

  • Les normes dites universelles. Elles se regroupent sous le terme GRI 100.
  • Les normes relatives au secteur économique, regroupées sous le terme GRI 200. 
  • Les normes environnementales, regroupées sous le terme GRI 300.
  • Enfin, les normes sociales, également appelées GRI 400.

En s’appuyant sur ces lignes directrices, les organisations sont en mesure de produire des rapports complets. Plus précisément, ceux-ci doivent contenir les enjeux majeurs de l’organisation, les impacts liés à ces enjeux et les moyens mis en place pour gérer ces impacts.

Chacune des informations contenues dans ces rapports doit répondre à un ensemble de critères permettant d’assurer leur qualité. Elles doivent notamment être comparables, précises, claires, fiables et entières (c’est-à-dire rendre compte de tous les aspects du développement durable de l’organisation, qu’il soit positif ou négatif). Enfin, ces rapports doivent être publiés à intervalles fréquents.

L’utilisation des normes de la GRI par les organisations

L’utilisation des normes, ou lignes directrices, de la Global Reporting Initiative est libre : ce sont les organisations qui décident de poursuivre la démarche ou non. Toutefois, la GRI invite toutes les entreprises, institutions, ONG, associations et autres organisations à participer. Elle propose d’ailleurs différents degrés d’utilisations de ces lignes directrices. Ainsi, les organisations peuvent les suivre : 

  • De manière informelle, 
  • En les intégrant progressivement. En ce sens, elles peuvent utiliser ces normes en partie seulement, afin de réaliser un rapport sur un sujet spécifique.
  • De façon rigoureuse et complète, afin d’élaborer un rapport en conformité avec le cadre établi par la GRI.