En comptabilité, on parle d’erreur de caisse quand un écart apparaît entre le solde de caisse théorique et le solde de caisse réel. L’origine de ce décalage peut venir d’un mauvais encaissement ou d’un vol. 

Qu’est-ce qu’une erreur de caisse ? 

L’erreur de caisse correspond à une différence entre le solde de caisse réel et théorique. Quand un décalage apparaît, il faut absolument en déterminer la cause. Celle-ci peut être de deux natures : un vol ou une erreur d’encaissement. 

C’est au moment de la clôture de caisse qu’on peut détecter ce type d’écarts. En effet, lors de cette étape quotidienne obligatoire, le responsable de caisse édite un Z de caisse. Ce document reprend l’ensemble des ventes de la journée et le chiffre d’affaires réalisé. Ainsi, si le montant du Z de caisse diffère de celui présent dans la caisse enregistreuse, il y a erreur de caisse. 

Dans tous les cas, il faudra intégrer l’erreur de caisse aux rapports comptables réalisés par l’entité. 

Quelles sont les causes de l’erreur de caisse ? 

L’erreur de caisse provient toujours d’un humain. Elle peut ainsi venir d’une mauvaise manipulation de la part d’un caissier et donc être interne à la structure. Elle peut également venir d’une personne externe. Dans ce dernier cas, il s’agira alors d’un vol. 

L’erreur d’encaissement peut donc venir du responsable de la caisse enregistreuse (le caissier). Cette erreur peut favoriser l’entreprise (par exemple l’encaissement d’un montant trop élevé par rapport au produit vendu). Elle peut également être en faveur du client avec un oubli ou l’inscription d’un mauvais montant, ou encore avec le rendu d’une somme trop importante pour un paiement en espèces. Quoi qu’il en soit, que le solde de caisse soit plus élevé ou plus bas que le solde théorique, la conclusion reste la même : le caissier est responsable.

Quelles sont les sanctions ? 

Certaines entités mettent en place une politique stricte sur les erreurs de caisse et pénalisent lourdement leurs employés en cas d’écart de caisse. Certaines vont même jusqu’au licenciement disciplinaire si les erreurs se répètent ou si le montant est très élevé et porte atteinte à la comptabilité et aux finances de la marque. 

En revanche, il est strictement interdit de demander au caissier responsable de l’erreur de rembourser son employeur. Il n’est pas non plus possible de déduire de sa paie le montant de l’erreur. Le Code du travail précise en effet que les sanctions pécuniaires ne sont pas autorisées.