Le management participatif est une technique managériale reposant sur une implication de l’ensemble des collaborateurs dans les prises de décision. C’est un système qui présente de nombreux avantages, notamment en termes de productivité. Cependant, employé lors de situations inappropriées, il peut se révéler totalement contre-productif.

Qu’est-ce que le management participatif ?

Définition de ce type de management

Le management participatif est une stratégie managériale qui implique les collaborateurs dans les prises de décision et dans la mise en œuvre des objectifs à atteindre. En ce sens, il repose sur une confiance solide entre les employés et leur manager. Finalement, cette technique de management se rapproche du système délégatif.

Plus concrètement, le management participatif repose sur l’établissement d’un dialogue permanent entre tous les collaborateurs concernés par un sujet donné. Ainsi, avant toute prise de décision, chacun participe en donnant son avis. L’idée est de trouver un consensus entre l’ensemble des employés et les dirigeants de l’entreprise. L’objectif ? Améliorer la performance de l’entreprise et la productivité des collaborateurs en misant sur l’intelligence collective. 

Les principes fondamentaux du management participatif

Pour fonctionner, le management participatif s’appuie sur plusieurs principes essentiels. 

Tout d’abord, l’ensemble des collaborateurs doivent être mobilisés dans le processus participatif, quel que soit leur rôle au sein de l’entreprise. Ensuite, le manager va également leur déléguer une partie de ses missions en les responsabilisant dans la prise de décision. 

La communication et l’écoute forment donc un principe central dans la mise en place du management participatif. Par ailleurs, la résolution de conflit est traitée en autonomie, directement par les personnes concernées. La direction n’interviendra qu’en dernier recours.

Quels sont les avantages de ce modèle de management ?

Le management participatif présente de multiples avantages pour l’entreprise qui l’utilise. En effet, il induit une véritable implication de la part des salariés dans leur travail. En conséquence, leur performance et leur productivité sont améliorées, au même titre que leur créativité.

De plus, cela engendre une plus grande fidélité envers la compagnie qui les emploie. Par conséquent, le turn-over s’en trouve fortement diminué.

Par ailleurs, la communication et le dialogue étant un principe central, les salariés se sentent plus écoutés, reconnus et valorisés. C’est également une excellente façon de limiter les conflits entre tous les collaborateurs de la société et l’équipe dirigeante. Par extension, cela crée une ambiance de travail plus détendue et agréable.

Quelles sont les limites du management participatif ?

Le management participatif présente cependant un certain nombre d’inconvénients, lesquels peuvent interférer avec le bon fonctionnement de l’entreprise. D’abord parce que celui-ci se révèle parfois très chronophage. En effet, le processus de concertation et les réunions qui en découlent prennent du temps et peuvent empiéter sur le bon déroulement des journées de travail. Par extension, cela peut engendrer des coûts supplémentaires pour la société.

Enfin, dans les situations d’urgence, ce type de fonctionnement peut s’avérer lourd en termes de conséquences, notamment pour son manque d’efficacité. C’est d’autant plus le cas en temps de crise, lorsqu’une hiérarchie claire et une stratégie précise et rapide sont requises.