L’économie durable repose sur deux piliers fondamentaux : le développement durable ainsi que l’innovation. Elle se distingue par une considération des aspects sociaux, mais aussi environnementaux. Son objectif est de répondre aux besoins du présent, sans porter atteinte à la capacité des futures générations de répondre à leurs propres besoins.

Qu’est-ce que l’économie durable ?

L’économie durable indique les activités économiques répondant aux besoins actuels, qui ne mettent pas en péril la capacité des générations futures à faire face à leurs propres besoins.

Ce terme s’utilise couramment en Belgique. En France, l’expression du « développement durable » s’emploie davantage. Cette expression regroupe l’ensemble des activités économiques réalisées par une entreprise, un consommateur ou bien une institution publique qui considèrent les conséquences environnementales et sociales à l’échelle mondiale, ainsi que sur le long-terme.

Comment concilier la croissance économique et l’économie durable ?

Si, pour un grand nombre de personnes, le développement durable se montre contradictoire avec l’économie telle qu’elle est connue, cela est erroné. En effet, le développement durable ne pourrait pas exister sans l’économie.

De fait, l’économie permet à l’homme de satisfaire ses besoins, mais en quoi reposerait une nouvelle économique basée sur une économie durable ? Illusoirement, depuis la période de l’après-guerre, la croissance économique repose sur la productivité, et non sur un respect du développement durable :

  • L’ambition est la production instantanée, car dans une vision à court-terme, il faut produire le plus rapidement possible et le plus de quantité possible. Et ce, quel que soit le prix à payer, qu’il soit humain ou environnemental. Par exemple : augmentation des inégalités, des conditions de travail difficiles, destruction de la faune et de la flore, etc.
  • L’exploitation des ressources naturelles, la pollution de l’air, des sols, mais aussi de l’eau, des émissions gaz à effet de serre…

Ainsi, à cette pensée, s’oppose celle de la nouvelle économie. En effet, l’économie durable juge la réponse aux besoins humains sur du long terme. L’économie prenant soin de l’environnement est un nouveau modèle permettant de répondre aux besoins de tous les Hommes dans l’immédiat ; le tout, en assurant l’avenir. Il s’agit de la green economy.

Exemples : Utiliser d’énergies renouvelables, investir dans les techniques pour consommer moins, recycler ses déchets, ne plus polluer…

Les secteurs porteurs d’une économie verte

  • Les énergies renouvelables ; suite à l’épuisement des ressources, le secteur des énergies renouvelables aura un rôle essentiel. Ce secteur porteur concerne les énergies suivantes : solaire, éolien, hydraulique ou encore géothermique.
  • La construction écologique ; autre secteur tout aussi important, l’écoconstruction doit respecter les normes environnementales et durables. Ses champs d’action concernent le chauffage, l’évacuation des déchets, peintures aux tuiles du toit…
  • Les transports et les infrastructures ; les collectivités sont davantage sensibles à l’écomobilité. Cela signifie qu’elles cherchent à développer les déplacements par véhicule propre. Par exemple, les transports collectifs à énergie verte, les aménagements des pistes cyclables et des voies piétonnes ou encore les services de voitures électriques.
  • La gestion de l’eau ainsi que des déchets ; dans la perspective d’une économie verte, les déchets et le gaspillage d’eau doivent être minimes. Le but est d’avoir une meilleure gestion de l’eau, de sa production à sa distribution. Quant à la gestion des déchets, elle doit reposer sur une amélioration du tri, de la collecte, du transport, du recyclage, mais également de sa réutilisation.
  • L’aménagement du territoire ; son enjeu est de préserver et de valoriser la biodiversité. Par exemple en aménageant des espaces verts en ville, en instaurant une agriculture biologique raisonnée en zone rurale…