Le rosiériste est un horticulteur spécialisé dans la culture des roses. Il est responsable de la création, de la culture, de l'entretien et de la vente de différentes variétés de roses. Le rosiériste peut travailler pour une pépinière, une entreprise de paysagisme ou être indépendant.
Secteur d'activité
Horticulture et maraîchage
Code ROME - A1414
Niveau d'étude
Bac pro
–
26 %
CDI
Pôle Emploi
52 %
Hommes
Pôle Emploi
Salaire débutant
1 668 €
Brut mensuel
Demandeurs d'emploi
28 610
Pôle Emploi
Volume d'embauche
NA
Emplois par an
Le salaire moyen d'un rosiériste commence à environ 1500 euros brut par mois pour un débutant, et peut augmenter avec l'expérience et la responsabilité.
Le rosiériste est un professionnel de l'horticulture qui se consacre entièrement à la culture des roses. Son expertise s'étend de la création de nouvelles variétés à l'entretien quotidien des plants, en passant par la vente de ses produits. Travaillant pour des pépinières, des entreprises de paysagisme ou en tant qu'indépendant, le rosiériste doit posséder une connaissance approfondie des différentes variétés de roses. Cette spécialisation lui permet de sélectionner les meilleures espèces pour chaque type de sol et climat, garantissant ainsi une floraison optimale.
Les compétences en jardinage et en horticulture sont indispensables pour ce métier. Le rosiériste doit savoir préparer le sol, planter, tailler et greffer les rosiers, tout en surveillant leur croissance et leur santé. Un sens aigu de l'observation et une grande patience sont nécessaires pour détecter les maladies et les parasites à un stade précoce, afin de les traiter efficacement. En plus de ces compétences techniques, le rosiériste doit également maîtriser les techniques de vente et de marketing pour promouvoir et vendre ses roses. La bonne condition physique est également un atout majeur, car le travail peut être physiquement exigeant, impliquant de longues heures passées à l'extérieur, souvent dans des positions inconfortables.
Pour devenir rosiériste, plusieurs formations sont possibles. Un Bac professionnel en 'Conduite et gestion de l'entreprise horticole' ou en 'Production horticole' constitue une bonne base. Le BTSA 'Production horticole' est également une voie recommandée pour acquérir des compétences plus avancées. Des formations professionnelles en horticulture ou en jardinage peuvent également être envisagées pour ceux qui souhaitent se spécialiser davantage dans ce domaine. Ces formations permettent d'acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour réussir dans ce métier exigeant.
Le métier de rosiériste présente de nombreux avantages. Travailler en extérieur et au contact de la nature est souvent perçu comme un aspect très positif, offrant un cadre de travail agréable et stimulant. La créativité est également un élément clé du métier, notamment dans la création de nouvelles variétés de roses, ce qui peut être extrêmement gratifiant. Voir les résultats concrets de son travail, sous la forme de magnifiques roses en pleine floraison, procure une grande satisfaction personnelle.
Cependant, le métier de rosiériste comporte aussi des inconvénients. Le travail physique peut être très exigeant, nécessitant une bonne condition physique pour supporter les longues heures passées à manipuler les plants et à travailler le sol. De plus, le travail est souvent saisonnier, avec des périodes de haute intensité pendant les saisons de plantation et de floraison. L'exposition aux conditions météorologiques, qu'il s'agisse de la chaleur estivale ou du froid hivernal, peut également rendre le travail difficile.