L'hôtelier-restaurateur / Hôtelière-restauratrice est un professionnel qui gère un établissement offrant à la fois des services d'hébergement et de restauration. Il est responsable de la coordination de toutes les opérations de l'hôtel et du restaurant, y compris l'hébergement, la restauration, les finances, le marketing et la prestation de services à la clientèle.
Secteur d'activité
Management d'hôtel-restaurant
Code ROME - G1402
Niveau d'étude
Bac pro
–
94 %
CDI
Pôle Emploi
67 %
Hommes
Pôle Emploi
Salaire débutant
1 385 €
Brut mensuel
Demandeurs d'emploi
16 500
Pôle Emploi
Volume d'embauche
NA
Emplois par an
Le salaire moyen d'un hôtelier-restaurateur / Hôtelière-restauratrice en France est d'environ 2500 euros brut par mois, mais cela peut varier en fonction de l'emplacement, de la taille de l'établissement et de l'expérience du professionnel.
L'hôtelier-restaurateur ou l'hôtelière-restauratrice est un professionnel polyvalent qui orchestre la symphonie complexe de la gestion d'un établissement combinant hébergement et restauration. Ce métier exige une coordination minutieuse des opérations, allant de l'accueil des clients à la gestion des finances, en passant par le marketing et la prestation de services de qualité. Les compétences en gestion et en leadership sont primordiales pour diriger efficacement les équipes et assurer le bon fonctionnement de l'établissement. De plus, une excellente aptitude au service à la clientèle est essentielle pour garantir une expérience mémorable aux clients.
La capacité à gérer le stress et à résoudre les problèmes rapidement est cruciale dans ce domaine où les imprévus sont fréquents. Les compétences en communication et en négociation permettent de maintenir des relations harmonieuses avec les clients, les fournisseurs et le personnel. Une connaissance approfondie des normes et réglementations de l'industrie hôtelière et de la restauration est indispensable pour assurer la conformité et la sécurité de l'établissement. Les compétences en marketing et en vente sont également nécessaires pour attirer et fidéliser la clientèle. Enfin, la capacité à travailler de longues heures et en horaires décalés est une réalité incontournable de ce métier exigeant.
Pour accéder à ce poste, plusieurs parcours de formation sont possibles. Le Bac pro Commercialisation et services en restauration et le Bac techno hôtellerie offrent une première approche du secteur. Le BTS hôtellerie-restauration option B art culinaire, art de la table et du service permet de se spécialiser davantage. Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs compétences en management, la Licence pro hôtellerie et tourisme spécialité management des unités de restauration, de production culinaire et traiteur, ainsi que le Master pro hôtellerie et tourisme spécialité management et ingénierie hôtelière, sont des options pertinentes.
Le métier d'hôtelier-restaurateur présente de nombreux avantages. Il offre la possibilité de rencontrer des personnes de diverses cultures et horizons, enrichissant ainsi l'expérience professionnelle et personnelle. La diversité des tâches et des défis quotidiens permet de ne jamais tomber dans la routine. Ce poste offre également l'opportunité d'exprimer sa créativité, que ce soit en matière de cuisine, de décoration ou de services. Travailler dans différents lieux et environnements ajoute une dimension dynamique à ce métier. La satisfaction de fournir un excellent service à la clientèle et de voir les clients repartir satisfaits est une source de motivation importante.
Cependant, ce métier comporte aussi des inconvénients. Les longues heures de travail et les horaires décalés peuvent être éprouvants et impacter la vie personnelle. Le stress et la pression pour maintenir une haute qualité de service sont constants. La responsabilité de la gestion de tous les aspects de l'entreprise, des finances à la satisfaction des clients, repose sur les épaules de l'hôtelier-restaurateur. Maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle peut s'avérer difficile. De plus, les revenus peuvent être instables, surtout pendant les périodes creuses, ce qui ajoute une dimension d'incertitude financière.