Une start-up est une nouvelle entreprise avec un fort potentiel de croissance et en attente de trouver un modèle économique stable. 

Définition de la start-up 

La start-up est une “jeune entreprise innovante, notamment dans le secteur des nouvelles technologies” selon le Larousse. 

Aussi appelée jeune pousse, cette entreprise s’illustre par sa nouveauté et son fort potentiel de croissance. Par définition, une start-up est donc une jeune entreprise qui démarre et qui cherche à se propulser. 

Mais toute nouvelle entreprise n’est pas d’office désignée comme étant une start-up. Et inversement, une jeune pousse peut exister depuis plusieurs années sans perdre son statut. 

Il n’existe donc pas réellement de cadre défini pour l’encadrer si ce n’est que son but, sa finalité, est de connaître une croissance rapide. 

Absence de business model figé 

Une start-up n’a pas de modèle économique stable. 

C’est là sa première caractéristique et ce qui la fige dans ce stade de jeune pousse.

Son but est donc de trouver le modèle économique idéal. Pour cela, une phase de démarrage permet de tester différentes possibilités. 

Quand le modèle est figé et pérenne, la start-up passe au stade de la scale-up.

Notion de risque omniprésente

La notion de risque est presque indissociable de la start-up. 

Cet aspect est bien entendu dû à la fragilité de son modèle économique. Les investisseurs décidant de financer une start-up connaissent les risques d’échec de la boîte. C’est généralement par stratégie et par certitude quant au potentiel de réussite de la start-up qu’ils décident d’apporter leur soutien. 

Projet ou fonctionnement innovant

La start-up se définit aussi par l’innovation. 

En effet, elle est généralement associée aux nouvelles technologies. Cet aspect peut être présent dans le coeur d’activité de la start-up ou dans sa manière de fonctionner. 

En effet, cette dernière peut-être très moderne avec une utilisation massive des nouvelles technologies dans la communication interne de l’entreprise par exemple. 

Scalabilité 

Si un mot devait définir la start-up il s’agirait de “scalable”. 

À l’origine, ce terme appartient au domaine de l’informatique. Il est utilisé pour parler des serveurs informatique et de leur capacité d’extension, d’adaptation pour répondre à l’augmentation des demandes. 

Appliqué aux jeunes pousses, la scalabilité revient à ce côté non-figé qui les définit. Une start-up doit effectivement être scalable pour pouvoir réussir. Autrement dit, elle doit pouvoir évoluer et s’étendre pour mieux croître. 

L’esprit start-up

La start-up en tant que néo-entreprise a charmé le monde professionnel. De cette structure est né le fameux “esprit start-up” très utilisé et parfois moqué. 

L’esprit start-up c’est une manière moderne de travailler alliant les nouvelles technologies, la jeunesse des collaborateurs et la dimension “cool” qui gravite autour de ces néo-enterprises. 

Comment financer une start-up ? 

Plusieurs type de financements leur permettent de démarrer. En effet, rares sont les entrepreneurs créant une start-up ayant déjà un plan de financement. 

Le crowdfunding 

Aussi appelé financement collaboratif, il permet de recevoir des fonds d’investissements de particuliers ou de professionnels pour apporter une solution de financement à la start-up. Les dons étant collaboratifs, chacun est libre de donner la somme qu’il le souhaite en principe. Mais des minimums d’investissements peuvent-être demandés. 

Certaines plateformes se dédient à des milieux particuliers.
Par exemple, la plateforme lita.co oeuvre pour les entreprises ayant un impact social ou environnemental. 

Des levées de fonds régulières via ces applications de crowdfunding permettent ainsi d’aider à financer la croissance de ces jeunes entreprises dans un esprit collaboratif. 

Généralement, dans les campagnes de crowdfunding, les contributeurs reçoivent une contrepartie selon le montant de leur dons. 

Les business angels 

Ce sont des donateurs intéressés par le projet de la start-up. Ils peuvent être des investisseurs particuliers ou des chefs d’entreprise. Ils décident d’investir dans l’entreprise car ils estiment que celle-ci peut croître rapidement. C’est un pari qu’ils font sur le futur de la société. 

Les organismes de crédit 

Les banques et autres organismes privés de crédit accordent quelquefois leur confiance à certaines jeunes pousses. 

Mais généralement, pour accéder à un crédit, les dirigeants de start-up commencent par faire appel à un business angel ou au crowdfunding en premier temps. 

Cela leur permet en effet de justifier d’un premier apport qui sert de garantie aux yeux de la banque. Ils peuvent ensuite négocier leur prêt. 

Les incubateurs

Aussi appelés couveuses ou pépinières, ces structures accueillent les start-up de leur naissance à leur éclosion sur le marché. 

Plus qu’un espace physique, ces véritables lieux de vie permettent aux créateurs de se rencontrer, de partager et d’avancer ensemble grâce à la synergie de groupe rendue possible. Les pépinières sont bien des tremplins pour les start-up qui comptent sur leur soutien financier mais aussi humain. 

Quel est le statut juridique de la start-up ? 

Une start-up est une catégorie d’entreprises. De fait, ses dirigeants peuvent choisir la forme juridique et le statutqu’ils souhaitent. 

La SAS (Société par Actions Simplifiés) 

La SAS est souvent choisie par les créateurs. Pour choisir ce statut, il faut obligatoirement compter deux fondateurs au minimum. 

De plus, il n’y a pas de capital social minimum ce qui convient parfaitement au modèle des start-up qui partent souvent de rien pour se développer rapidement. 

Ce statut est le plus choisi car il est celui qui est le plus flexible et donc le plus adapté au cycle de vie de la jeune pousse. 

La SARL (Société À Responsabilité Limitée)

La SARL doit réunir entre deux et cent co-fondateurs.

Elle n’a pas non plus de minimum de capital social mais elle manque de flexibilité quant aux cessions de part sociales. 

C’est un statut qui correspond difficilement aux start-up car il ne laisse pas assez de marge d’évolution. 

SA (Société Anonyme)

La SA impose l’union de deux actionnaires minimum au départ de la création. 

Un minimum de 37 000 euros de capital social est également demandé au départ. 

Ce statut ne peut donc pas convenir à tous les créateurs.

En revanche, c’est le seul statut des trois qui peut faire appel aux marchés financiers. Cela peut être décisif dans le choix du statut. 

Quelles sont les limites de la start-up ? 

Fin de la start-up = cessation d’activité ou passage à une entreprise. 

Donc soit la phase de test a fonctionné et permis d’opter pour un business model viable sur le long terme, soit cette phase s’est soldée par un échec. 

Le temps n’est ainsi pas une métrique permettant de déterminer la date de fin de vie d’une jeune pousse. 

La taille n’influe pas non plus. De grands groupes comportant des centaines de collaborateurs sont encore considérés comme des start-up en dépit de leur croissance. 

Une jeune pousse peut ainsi regrouper deux employés comme 1000 sans pour autant changer d’appellation. 

Quelles sont les perspectives d’évolution des start-up ? 

Dans le meilleur des cas, la jeune pousse suit une croissance économique stable et réussie. 

Elle peut alors s’épanouir en tant qu’entreprise et poursuivre une vie prospère. 

Mais il arrive aussi souvent qu’elle soit rachetée (absorbée) par un grand groupe. 

Pour parler d’évolution des intitulés, la start-up une fois sortie de la phase de test passe à la scale-up. Si la scale-up continue d’agrandir, elle devient une licorne