Dans la vie d’une entreprise, il existe de nombreuses raisons, très diverses, de rechercher des financements. Que ce soit pour créer une société, pallier des besoins de financement courants, anticiper des besoins futurs, développer les aspects commerciaux, s’adapter aux évolutions de son marché… Financer une entreprise est une étape quasi incontournable du monde entrepreneurial.

En quoi consiste le financement d’une entreprise ?

Dans le monde de l’entreprise, lorsque l’on parle de financement, on traite à la fois le fait qu’une société ait des besoins en capitaux, et les manières par lesquelles elle peut combler ces besoins.

Le financement peut servir pour différents buts, et à tous les moments de vie d’une entreprise. Lors de sa création, pour subvenir à des besoins d’exploitation, d’éventuelles pertes, pour préparer un futur investissement… Les besoins sont divers et variés.

Le financement consiste donc simplement en un apport numéraire, qui peut prendre la forme d’un apport en capital, sur des comptes en banque, via des économies de dépenses…

Seulement, on parle de financement lorsque ces rentrées d’argent visent à satisfaire un besoin réel de l’entreprise pour accomplir ses objectifs.  

Pourquoi avoir recourt à une méthode de financement ?

Les raisons pour qu’une entreprise nécessite des financements sont très diverses.

La première, à la fois en ordre chronologique et parce que c’est la plus invoquée, est la création d’entreprise.

Selon le secteur d’activité, des équipements, du personnel, de l’immobilier… peuvent être nécessaires. Il faut alors trouver des fonds pour pouvoir démarrer l’activité.

Puis, pour des sociétés déjà établies, des financements peuvent aussi être nécessaires pour des projets de développement, d’expansion… ou bien lorsqu’une entreprise rencontre des problèmes financiers, par exemple.

Les sommes collectées peuvent alors servir à divers projets :

  • Rachat d’autres sociétés,
  • Expansion géographique de l’entreprise,
  • Diversification,
  • Investissements productifs pour de nouveaux produits ou services,
  • Investissements productifs pour réduire les coûts ou améliorer le rendement,
  • Besoins de couvrir les fonds de roulement, les pertes…

Il y a encore quelques dizaines d’années, les emprunts auprès d’établissements bancaires étaient la manière quasi unique de financer une société ou un projet. Mais au fil des années, le contexte économique et réglementaire, en constante mutation a évolué.

Et aujourd’hui, le financement des entrepreneurs n’est pas chose facile. Dès lors qu’une demande de crédit n’est pas optimisée ou si les fonds propres sont insuffisants, les prêts classiques sont refusés.

C’est aussi dû au fait que les contraintes réglementaires des banques ont grandement augmenté.

Le financement restant souvent nécessaire pour de nombreuses entreprises, de nouvelles méthodes de financement sont apparues au fil des années. Certaines plus souples, d’autres plus rapides, ou qui permettent de réduire les inconvénients et de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier…

Quels sont les différents moyens de financer une entreprise ?

Pour financer une entreprise, il existe de nombreuses sources. On peut les catégoriser dans deux grandes familles : les financements « internes » et les financements externes.

Parmi les financements internes, on retrouve trois sous-catégories :

  • Les apports personnels, propres aux entrepreneurs ou fondateurs,
  • Le love money, l’argent emprunté à des proches des fondateurs (famille, amis, etc.),
  • Les aides gouvernementales, les aides régionales…

Et au sein des financements externes, qui sont aussi parfois appelés des financements structurants, on distingue :

  • Les crédits professionnels, ce sont des emprunts d’argent auprès d’établissements bancaires. Ils impliquent un remboursement et un intérêt.
  • Les prêts d’honneur, des prêts à taux zéro qui n’impliquent pas de garanties mais sont assez compliqués à obtenir.
  • Le crowdfunding, aussi appelé le financement participatif. Ce procédé permet d’être financé par un grand nombre de personnes, en échange de contreparties.
  • Le crowdlending, qui comme le crowdfunding implique un grand nombre de participants, mais qui proposent des prêts. Le cumul de tous les prêts permet d’arriver au financement d’une somme importante.
  • Les prises de participation (ou levées de fonds), lorsqu’une ou plusieurs personnes, physiques ou morales, apportent des fonds au capital social de l’entreprise.
  • Les business angels, des personnes physiques qui investissent également au capital d’entreprises dont les activités les séduisent.
  • Le capital-risque, qui suit le même principe que le financement par des business angels, mais par des personnes physiques ou morales qui investissent des sommes importantes, souvent dans des projets à risque.
  • L’affacturage, qui est une forme de crédit professionnel, qui permet à une entreprise de racheter les dettes d’un client.
  • Et les comptes courants d’associés, qui permettent à ces derniers de financer eux-mêmes leur entreprise en déposant de l’argent sur ce compte ou en le remplissant avec leurs dividendes ou leurs rémunérations.

Et l’on peut rajouter à tout cela une autre source de financement, plus équivoque, les concours. Ils peuvent être à l’initiative de l’État, des Régions, d’administrations… mais aussi d’entreprises privées.