La fintech Yavin met à disposition un terminal de paiement, sous Android, à destination des PME (restauration, hôtellerie, libéraux). Elle vient d’annoncer une levée de 1,2 million d’euros destinée à séduire de nouveaux clients.

Yavin : repenser les terminaux de paiement 

Installé à Paris, Yavin a été fondé en 2020 par Samuel Manassé, l’actuel CEO et Alfred Bourély, le CTO. Tous deux ont développé une solution d’encaissement basée sur un terminal, sous Android. Le terminal se décline en plusieurs gammes : mini X (ultra compact), Yavin X (batterie longue durée avec imprimante intégrée), Yavin X fixe PinPad (pour les points fixes). 

La solution proposée par la start-up tricolore a déjà convaincu plus de 500 marchands, dans la restauration (Maison Sauvage, Popchef…), l’hôtellerie, mais également les professions libérales. 

Yavin, qui séduit donc de plus en plus, vient d’annoncer une levée de 1,2 million d’euros auprès du fonds anglais SeedCamp et de business angels tels que Xavier Niel (Kima Ventures), Arthur Waller (Pennylane), Pierre-Antoine Dusoulier (iBanFirst), Thibaud Elzière (eFounders) ou encore Renaud Visage (Eventbrite). Cette levée de fonds considérable permettra alors à la jeune pousse de conquérir de nouveaux marchands. 

Yavin, une offre destinée aux PME

La solution que propose Yavin s’adresse avant tout aux PME. La jeune pousse estime effectivement que les services traditionnels que les banques mettent à disposition ne sont plus en adéquation avec les besoins actuels des PME. Et pour cause, les commerçants sont soumis à des contrats de location sur plusieurs années et ne peuvent pas non plus intégrer le paiement à d’autres outils qu’ils utilisent au quotidien… 

Pour Yavin, l’Hexagone est un point stratégique puisque 99,84 % des entreprises sont des PME, d’après les chiffres du ministère de l’Économie, des finances et de la relance. La pépite souhaite ainsi repenser les terminaux de paiement et offrir une alternative aux produits traditionnels des banques. 

Enfin, la formule de Yavin est sans engagement et fournit de nombreuses options afin d’offrir une certaine flexibilité. De ce fait, les commerçants équipés peuvent accepter les titres restaurants, les paiements par QR code à travers Lydia, AliPay ainsi que les paiements fractionnés. Ils peuvent aussi digitaliser les tickets de carte bancaire et avoir accès au paiement en temps réel sur un back-office et via API. De plus, la solution s’intègre aux logiciels déjà existants tels que le logiciel de caisse, par exemple.

Proposer des commissions compétitives sur le marché

Alors, quel est le but de la solution ? Tout simplement de permettre au commerçant de personnaliser son terminal selon ses besoins et ceux de ses clients. Alfred Bourély, CTO de Yavin, explique que la technologie repose sur une architecture ouverte qui permet « aux éditeurs de logiciels de développer des applications directement sur les terminaux de paiement ». 

Le business model de Yavin ne se base pas sur « les commissions sur les transactions, mais les services que nous ou nos partenaires apportons aux marchands », indique le CEO Samuel Manassé. En ce sens, la jeune pousse promet d’offrir les commissions les plus compétitives du marché, mais également de mettre en concurrence les banques.