Le rapport NOTA-PME sert à évaluer la santé économique et financière d’une entreprise. Il peut être utilisé par l’entreprise de manière simple pour réaliser un premier niveau de diagnostic. C’est ce qu’on appelle la pré-valorisation. Les professionnels du conseil et de l’accompagnement peuvent également recourir au rapport pour étudier la situation d’une entreprise de manière plus poussée.

NOTA-PME, en quoi consiste la pré-valorisation d'une entreprise ?

La pré-valorisation est le premier stade de l’analyse économique et financière d’une entreprise. Elle détermine un ordre de grandeur de la valeur de l’entreprise. Il se présente ainsi sous la forme de fourchettes de valeurs induites par les données analysées et se basant sur des méthodes d’évaluation présélectionnées de façon automatique. 

Par conséquent, les résultats que proposent les rapports n’engagent pas la responsabilité de NOTA-PME ni de l’utilisateur de ses services en ligne. Cela s’applique donc si un expert reconnu de l’évaluation d’entreprise n’a pas ajusté ni validé le rapport.

Comment juger de la pertinence et de la fiabilité d’une évaluation d’entreprise ?

Se poser les bonnes questions

Avant tout, afin d’apprécier la pertinence et la fiabilité d’une évaluation d’entreprise, il est important de se poser plusieurs questions. Au nombre de 13, elles sont les suivantes :

  1. Est-ce que l’auteur de l’évaluation a une pratique régulière de ces missions (3 ou 4 minimum par an) ?
  2. L’évaluation proposée se compose-t-elle de fourchettes en différenciant la « valeur d’entreprise » de la « valeur des titres » ?
  3. Avant l’évaluation, y’a-t-il eu un ajustement d’éléments souvent « cachés », pour se rapprocher des valeurs « normatives », notamment, mais pas exclusivement :
  • Des salaires et des frais généraux versés (sur-salaires ou au contraire bénévolats, loyers sous-évalués, frais de représentation…) ;
  • Des contentieux en cours ;
  • De la valeur réelle (ou d’usage, ou de remplacement) de certains actifs et du coût de leur maintien (immobilier, matériels et équipements, stocks…) ;
  • Des financements du crédit client (escompte, affacturage…) ;
  • Des contrats de crédit-bail ou de location financière en cours ?
  1. L’auteur de l’évaluation a-t-il sollicité les services d’une assurance responsabilité professionnelle si un tiers venait à contester sa valorisation ?
  2. L’évaluation avancée concerne-t-elle le périmètre de cession pertinent (titres ou fonds de commerce) ?
  3. L’auteur de l’évaluation a-t-il délivré un document signé qui pourrait engager son appréciation et sa responsabilité ?
  4. Y’a-t-il eu une analyse du positionnement de l’entreprise dans son secteur avant de réaliser l’évaluation ?
  5. Si l’évaluation s’appuie sur une comparaison avec d’autres entreprises, expose-t-elle une description claire des similarités et des particularités (taille, localisation, trésorerie…), des objectifs (cession, transmission familiale, rachat de parts…), et d’éléments affectant le prix affiché (complément de prix…) ?
  6. Les méthodes d’évaluation retenues sont-elles décrites et justifiées de manière précise (raison du choix, paramètres en termes de taux, d’horizon, de bases normatives…) ?
  7. Le rapport précise-t-il et justifie-t-il les taux d’actualisation ?
  8. Les événements non récurrents et la mesure de leur impact (subventions, allègements fiscaux ou sociaux, contentieux…) ont-ils été pris en considération ?
  9. Un « audit d’acquisition » a-t-il eu lieu ?
  10. Une garantie d’actifs et de passifs (GAP) est-elle prévue ?

Comment interpréter le résultat ?

Ensuite, on mesure la fiabilité de l’évaluation à la proportion de réponses « OUI » aux questions précédentes :

  • Entre 100 % et 75 % : l’évaluation est probablement fiable et constitue une bonne base de négociation ;
  • Entre 75 % et 50 % : il est peut-être judicieux de s’interroger sur certains éléments du dossier avant de se décider ;
  • De 25 % et 50 % : il semble urgent de reconsidérer le dossier dans son intégralité, au risque de ne jamais pouvoir conclure sur les bases proposées, ou de voir contestée la transaction par l’une ou l’autre des parties prenantes. Le cas échéant, il peut y avoir un engagement de responsabilité devant les tribunaux ;
  • De 0 % et 25 % : l’évaluation envisagée a sans doute été effectuée « au doigt mouillé », et n’est en aucun cas une base sérieuse de négociation puis de transaction.

Pourquoi se procurer le rapport-diagnostic NOTA-PME d’une entreprise ?

Avec son rapport-diagnostic, NOTA-PME fournit des éléments-clés pour analyser la situation économique et financière d’une entreprise. L’objectif est ainsi d’évaluer son potentiel. Dès lors, ce rapport peut intéresser plusieurs acteurs.

D’une part, les entreprises elles-mêmes et leurs conseillers. Grâce au diagnostic, elles peuvent cibler leurs points faibles de manière à dégager des axes d’amélioration. Le rapport met également en évidence leurs points forts qu’elles peuvent alors valoriser.

D’autre part, les partenaires financiers des entreprises. Ces derniers peuvent effectivement se baser sur le rapport-diagnostic NOTA-PME d’une entreprise pour décider ou non de lui accorder des financements.