Le Mattern Lab lance un appel d’offres destiné aux start-up
Le Mattern Lab est sur le point d'éclore, le compteur est déjà lancé. Les candidats ont jusqu’au 15 novembre pour se manifester et tenter d’être labellisés.
À Sochaux, le Mattern Lab permettra non seulement aux start-up d’être labellisées « Mattern Lab », mais également d’intégrer les locaux lors de l’ouverture. L’enjeu : trouver et recruter des entreprises innovantes pour lancer l’écosystème d’une industrie 4.0.
Le Mattern Lab, l’écosystème de l’innovation
Situé à l’intérieur du site Stellantis à Sochaux, le Mattern Lab aura pour mission :
- De favoriser l’innovation et d’accompagner la transformation du mode de production territoriale vers l’industrie 4.0 ;
- D’aider les entreprises industrielles à acquérir des compétences, peu importe leur taille et leur domaine d’activité.
Entre autre, le Mattern Lab materne, couve et aide les start-up élues à grandir.
Du nom d’Ernest Mattern, qui a pensé l’organisation industrielle du site Peugeot de Sochaux, le Mattern Lab est un tiers lieu qui mettra en relation des industriels et des étudiants de l’université de technologie de Belfort-Montbéliard, mais également des activités de recherche, avec l’implantation du laboratoire Femto-ST dans les locaux. Ce complexe, c’est ce que Jean-Charles Lefebvre, président du Matternlab, nomme « l’écosystème de l’innovation ».
Enfin, ce sera aussi un centre de formation pour l’union des industries et métiers de la métallurgie de Franche-Comté (UIMM). En amont, des start-up seront de la partie, soutenues par le dispositif régional DECA BFC. Autrement dit, c’est le rôle de l’évènement actuel : un appel à projet pour accueillir les jeunes entreprises innovantes.
Favoriser l’entraide entre les entreprises de tout secteur
Le Mattern Lab, c’est donc une réponse à l’appel à projet « Territoire d’innovation » pour lequel le nord Franche-Comté a été retenu, en 2018.
Le projet est né suite à plusieurs problèmes récurrents et communs rencontrés par les grandes industries du territoire, indépendamment du secteur d’activité. Ainsi, des industries telles qu’Alstom, Stellantis, ou encore GE ont compris que les entreprises pouvaient s’apporter mutuellement, même si le secteur est différent.
« Des solutions innovantes se répondent d’un secteur à un autre, des solutions auxquelles on n’avait pas toujours pensé. Le projet du Mattern Lab s’est lancé ainsi. Dans l’idée de créer un lieu de rencontres entre tous ces acteurs », explique Olivier Fallou, le directeur du Mattern Lab.
Trouver les pépites qui participeront au Mattern Lab
Du 4 octobre au 15 novembre, il est ainsi possible de candidater pour devenir l’une des start-up du Matternlab. « On rentre dans le concret. (…) Avec le Matternlab, on montre qu’on a de vrais atouts. Nous sommes en train de créer un environnement chaleureux pour toutes les entreprises. », affirme Jean-Charles Lefebvre, président du Mattern Lab.
Le premier jour de l’appel à projet, ce sont 6 start-up qui ont osé présenter leur entreprise. Les entrepreneurs disposaient de dix minutes pour défendre leur projet. Ce dernier sera ensuite exposé à un comité composé d’experts industriels et de membres de DECA BFC. Les dossiers seront alors attentivement examinés pour s’assurer que l’ambition de la start-up est à la hauteur des attentes du Matterlab. En conséquence, si tel est le cas, elle sera labellisée.
« En vérité, même si les start-ups ne sont pas labellisées, elles pourront intégrer les locaux en devenant adhérente », précisé Olivier Fallou.
Le but ? Créer un tiers lieu qui favorisera la rencontre, l’échange, pour développer l’industrie du futur : l’industrie 4.0.
Pour envoyer sa candidature, c’est ici !