Goodmed, l’appli de Synapse Med qui scanne les médicaments
Synapse Medicine lance l'appli Goodmed, "le Yuka du médicament". Elle permet de scanner le QR code sur les boîtes pour connaître les contre-indications.
Synapse Medicine lance l’appli Goodmed, qu’il décrit comme le “Yuka” du médicament. Dans un premier temps, les utilisateurs doivent enregistrer leurs informations personnelles. Ensuite, ils peuvent scanner le QR code présent sur les boîtes pour connaître les éventuelles contre-indications.
Goodmed est ouverte au grand public
La start-up bordelaise Synapse Medicine a lancé son application, destinée au grand public, pour conscientiser l’usage du médicament à bon escient. Nommée Goodmed, elle se présente comme le Yuka du médicament, en référence à la plateforme qui note les produits alimentaires et cosmétiques selon leur impact sur la santé.
Tout d’abord l’utilisateur doit indiquer un profil santé. Autrement dit,il doit entrer un ensemble de données relatives à sa situation actuelle (âge, pathologies, grossesse, allergies, médicaments pris sur une base régulière…).
Par la suite, il pourra mentionner ses médicaments en scannant le QR code présent sur les boîtes. Cela lui permettra de connaître les éventuelles contre-indications, en tenant compte de ses informations personnelles.
L’application repose sur une technologie propriétaire de Synapse Medicine. Elle se base sur un système d’apprentissage automatique. De plus, elle confère une vision totale de l’information sur le médicament via notamment l’exploitation de données actualisées en temps réel.
Une lutte contre le mauvais usage des médicaments
Goodmed a un objectif majeur : lutter contre le mauvais usage des médicaments. En effet, il serait responsable d’au moins 10 000 décès par an, en France, d’après la start-up.
En parallèle, on recense jusqu’à 180 000 hospitalisations dues à des effets indésirables liés aux médicaments. Plus concrètement, Synapse Medicine répond au « besoin urgent de permettre à tous l’accès à une information fiable et utile sur les médicaments », explique Clément Goehrs, CEO et cofondateur de Synapse Medicine.
Goodmed est téléchargeable gratuitement sur le Google Play Store et l’App Store. Elle propose aussi une offre premium sans engagement au tarif de 5,99 euros par mois. Celle-ci permet d’accéder à des fonctionnalités comme la création de profils familiaux. Elle sera, par ailleurs, également disponible à travers des partenariats avec des assurances et des mutuelles, en étant incluse dans leurs offres prévention santé.
Goodmed souhaite séduire le grand public
Par le biais de cette nouvelle application, Synapse Medicine entend élargir son portefeuille de solutions. Créée en 2017, elle est à l’origine d’un logiciel SaaS d’aide à la prescription médicale. L’objectif ? Prévenir les risques iatrogènes, c’est-à-dire l’ensemble des effets néfastes pouvant être provoqués par un traitement médical, au moment de la prescription, de la délivrance ou de la prise du médicament.
La plateforme est d’ores et déjà utilisée par des milliers de professionnels de la santé. Elle dispose de fonctionnalités variées telles que :
- Les contre-indications ;
- Les vigilances médicamenteuses ;
- La posologie maximale ;
- Les effets indésirables liés aux médicaments ;
- Et les interactions médicamenteuses.
Plus récemment, elle a réussi à obtenir la qualification de « logiciel d’aide à la prescription » (LAP), selon le référentiel de la Haute autorité de santé. Ce label lui permet ainsi de se positionner comme une alternative au Vidal Expert et à la Base Claude Bernard (BCB), qui ne sont autres que deux bases de références sur les médicaments.
L’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a choisi la jeune pousse pour développer la plateforme « Medication Shield » visant à simplifier la gestion de la déclaration d’effets indésirables des vaccins contre la Covid-19.
De ce fait, via un système d’apprentissage automatique, elle code ces signalements selon la classification « MedDRA » (le dictionnaire médical pour les activités réglementées) et les priorise par ordre de gravité.
Pour finir, le ministère de la Santé a tout autant été conquis et a intégré l’assistant virtuel « Galien » dans son service Santé.fr. Le but de cet assistant ? Permettre aux personnes d’accéder à une information sur la santé claire, fiable, transparente et accessible.