L’application, conçue par la start-up Foxar, permet aux enseignants de créer des maquettes pédagogiques interactives et en 3D. L’objectif ? Prêter main-forte au programme scolaire.  Les maquettes interactives sont alors co-construites avec l’aide des enseignants volontaires, tout en se référant au programme scolaire.

Foxar, des maquettes virtuelles au service de l’enseignement

Foxar installe la réalité augmentée à l’école et réinvente l’apprentissage intuitif ! Grâce aux maquettes virtuelles, elle entend changer et faciliter la façon d’apprendre certaines leçons difficiles.

La réalité augmentée permettra notamment de projeter le système solaire, une équation, des molécules ou encore une carte du monde au milieu d’une classe. Cela permettra aux élèves de les visualiser « en vrai » et de pouvoir tourner autour. 

« Le but est de transformer l’illustration classique des programmes scolaires en maquette pédagogique en 3D interactives, très intuitives », précise Louis Jeannin, le cofondateur, aux côtés de Nicolas Caligiuri. 

« Elles peuvent être projetées dans le monde réel en réalité augmentée », poursuit-il. Les élèves peuvent ainsi mieux visualiser certains concepts abstraits, et, par la même occasion, mieux les comprendre.

Lancement de l’application en 2022

Depuis trois ans, la jeune pousse s’associe à des laboratoires spécialisés en psychologie cognitive, mais également à des enseignants volontaires. Le but ? Co-concevoir des contenus au caractère innovant. 

Au cours des derniers mois, l’application a été testée à grande échelle et connaît un réel succès. D’une part, une soixantaine de maquettes pédagogiques sont déjà disponibles. D’autre part, une première version officielle verra le jour au cours de l’année prochaine, pour être opérationnelle à la rentrée 2022. 

Une centaine de classes utilisent d’ores et déjà ces outils dans l’attente de la signature des premiers contrats officiels avec des collectivités.

Foxar, un exemple à suivre pour la transformation numérique

Foxar compte quatre employés à ce jour. En parallèle, la pépite a développé des plateformes numériques de formation professionnelle. Elles se destinent à l’UIMM de Dijon-Chalon, à Enedis et à la Mutualité Française. 

Certes, cette diversification n’était pas prévue à la base, mais elle lui permet d’accéder à de nouveaux débouchés. En 2021, son exercice s’élève à 130 000 euros. C’est donc tout bonnement qu’elle mise sur un chiffre d’affaires de 400 000 euros en 2022.

Située à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire, l’application française bénéficie du soutien de L’Usinerie. Ce pôle régional se dédiant à la transformation digitale des entreprises lui a servi lors de son lancement, mais également en guise d’incubateur. 

« Foxar est l’un des meilleurs exemples de notre volonté de jouer le rôle de champ d’expérimentation autour du numérique », se réjouit Delphine Vanhoutte, sa secrétaire générale.