Collective.work : une levée pour aider les freelances
Collective.work réussit une levée de 7 millions d’euros, menée par Blossom Capital, des business angels et des membres utilisant sa plateforme.
Grâce à ce financement, Collective.work entend consolider l’expansion de sa marketplace SaaS en France. Son but est de permettre aux freelances de travailler en équipe, en créant un mode de travail plus engageant. Elle prévoit également de s’introduire sur de nouveaux marchés à l’international, au cours de l’année 2022.
Collective.work : 7 millions d’euros 9 mois après son lancement
On compte actuellement près d’un million de freelances dans l’Hexagone. Cependant, et contre toute attente, être indépendant ne reflète pas nécessairement un travail solitaire. En effet, 20 % d’entre eux travailleraient en équipe, selon une étude réalisée par la start-up Collective.work.
Incubée au sein du start-up studio eFounders, Collective.work a fondé, en février 2021, une marketplace SaaS. Cette dernière cible les indépendants désireux de travailler en équipe.
Elle vient, par ailleurs, de réussir une levée de fonds d’un montant de 7 millions d’euros. L’opération a été financée par Blossom Capital, des business angels (dont les cofondateurs d’Intercom, Criteo et Aircall) ainsi que des membres de collectifs utilisant la plateforme. Belle performance donc, pour cette jeune pousse, seulement 9 mois après son lancement.
Favoriser le travail d’équipe entre freelances
Pensée par Jean de Rauglaudre, Vianney de Drouas et Paul Vidal, la start-up Collective.work collabore aujourd’hui avec des milliers de freelances et des centaines d’entreprises.
D’une part, la plateforme favorise les projets des freelances en permettant à des indépendants de créer un collectif pour collaborer avec d’autres freelances. Ils pourront ainsi s’organiser autour d’un projet commun.
D’autre part, elle permet aussi de formaliser une proposition collective, générer une facture commune, gérer un paiement unique et sa répartition, mais encore de se façonner une page vitrine.
« Pour le moment, nous sommes focalisés sur la partie de création d’un collectif », affirme Jean de Rauglaudre. « Un indépendant va renseigner la création d’un collectif chez nous et va ensuite convier 5 à 10 personnes avec qui il souhaite collaborer. Ces différents membres vont rejoindre le collectif et lui trouver un nom, un manifeste et une typologie de plateforme. Dès lors, le collectif sera actif sur la plateforme », renchérit-il.
L’objectif principal tend à permettre à tout freelance, peu importe son corps de métier, de faire partie d’un collectif.
Collective.work : créer un mode de travail plus engageant en France et à l’international
Toutefois, Collective.work n’est pas uniquement acteur en ce qui concerne la mise en relation. En parallèle, elle développe effectivement des outils en vue de simplifier le quotidien des collectifs d’indépendants. Pour ce faire, elle vise à automatiser des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée telles que les propositions commerciales, les devis, les contrats et les paiements.
« Les structures des entreprises traditionnelles sont archaïques et rigides. Les individus recherchent plus d’autonomie et de collaboration dans leurs rôles : travailler en collectif répond à cette quête de sens », détaille Ophelia Brown, fondatrice de Blossom Capital.
« En plus de proposer une répartition plus équitable de la valeur créée, les alternatives émergentes telles que les collectifs offrent plus de transparence et créent un mode de travail plus engageant », poursuit-elle.
La jeune pousse tricolore ambitionne son ascension en consolidant ses revenus en France. Par la suite, elle s’imposera sur de nouveaux marchés à l’international, au cours de l’année 2022.