Éducateur spécialisé / éducatrice spécialisée de rue

Le salaire moyen d'un éducateur spécialisé de rue en France est d'environ 2000 euros bruts par mois.

L'éducateur spécialisé de rue travaille avec des individus, souvent des jeunes, qui sont en situation de précarité ou en difficulté sociale. Il a pour mission de les accompagner, de les aider à s'intégrer socialement et de prévenir les comportements à risque. Il opère dans les lieux publics, tels que les rues, les parcs ou les centres communautaires.

Pour réussir dans ce métier, plusieurs compétences sont essentielles. Il est crucial de pouvoir communiquer efficacement et d'établir une relation de confiance avec les personnes marginalisées. Une compréhension approfondie des problèmes sociaux et des défis auxquels ces personnes sont confrontées est également nécessaire. Travailler en équipe et collaborer avec d'autres professionnels du service social est une autre compétence clé. De plus, l'éducateur spécialisé de rue doit faire preuve de résistance physique et psychologique face à des situations souvent difficiles et être capable d'intervenir en cas de crise.

Pour accéder à ce métier, il est nécessaire de posséder un Diplôme d'État d'éducateur spécialisé (DEES) ou un Diplôme d'État de travail social. Ces formations permettent d'acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour exercer cette profession exigeante.

Le métier d'éducateur spécialisé de rue présente plusieurs avantages. Le travail de terrain permet de tisser des liens directs avec les personnes aidées, offrant une grande satisfaction personnelle et professionnelle. Contribuer à l'amélioration de la situation des personnes en difficulté est une source de motivation importante. La diversité des situations rencontrées rend chaque jour différent, ce qui peut être très stimulant. De plus, il existe des possibilités d'évolution vers des postes de coordination ou de direction.

Cependant, ce métier comporte également des inconvénients. L'exposition à des situations de détresse sociale peut être éprouvante, tant sur le plan émotionnel que psychologique. Les horaires sont souvent irréguliers, avec des interventions possibles le soir et le week-end. Il y a également un risque de confrontation à des comportements agressifs ou à des situations de violence. Enfin, la charge de travail est élevée et le stress lié à la responsabilité de l'accompagnement des personnes en difficulté peut être important.

• Diplôme d'État d'éducateur spécialisé (DEES)
• Diplôme d'État de travail social