Jow, la jeune pousse de Food tech se lance un nouveau défi : s’implanter aux États-Unis. Cette annonce intervient suite à sa levée de fonds de 20 millions de dollars, ce mercredi 13 octobre, menée par Eurazeo notamment.

Une levée de fonds pour une nouvelle destination

La start-up, fondée en 2018, simplifie à l’extrême la liste de courses grâce à plusieurs  partenariats avec des enseignes de la grande distribution. 

Ce modèle avait déjà séduit plusieurs investisseurs quelques années plutôt. Les deux premiers tours de table lui avaient alors rapporté plus de 8 millions de dollars. 

Aujourd’hui, la jeune pousse boucle son troisième tour de table en triplant presque le montant avec 20 millions de dollars. Plusieurs participants comme DST et Stride.VC, des investisseurs historiques, poursuivent l’aventure, signe d’une start-up en bonne santé. Pour cette dernière levée de fonds, le fonds d’investissement Eurazeo fait quant à lui son entrée au capital. 

Ces investissements vont permettre à Jow d’exporter son application outre-Atlantique, aux États-Unis. Bien que le marché soit déjà saturé, plusieurs atouts jouent en sa faveur : son business modèle optimisé, la présence de ses bureaux à New-York et des résultats très encourageants (20 millions de repas déjà commandés). 

Jow, un modèle malin et rapide 

L’idée de Jow vient d’abord d’un trio. Jacques-Edouard Sabatier, Antoine Maillard et Franck Maurin se sont liés pour redonner le plaisir de cuisiner au consommateur. Ce qu’ils promettent ? Un gain de temps et une simplification des courses d’épicerie. 

Leur ingrédient secret ? Une application qui offre un générateur d’idées de recettes ultra- personnalisables qui crée à son tour une liste de courses prête à être livrée par les enseignes partenaires. 

En France, l’application a déjà conclu des partenariats avec six grands distributeurs (Carrefour, Auchan, Monoprix, Chronodrive, Intermarché et Leclerc) ce qui équivaut à plus de 4 000 magasins dans le pays !

Le business modèle de la pépite est efficace, car Jow n’a pas besoin de gérer d’entrepôt ou de posséder de produits alimentaires. Ses revenus proviennent des affiliations avec les épiciers ce qui lui permet de réduire drastiquement les coûts inhérents à l’activité. Preuve en est, Jow a donc su trouver un modèle bien huilé !