L’offre sera disponible dès le 26 juillet et proposera un paiement en 10 ou 12 fois pour des paniers allant de 50 à 5 000 euros. L’objectif ? Faciliter aux e-commerçants, marketplaces et autres retailers le paiement fractionné.

Finfrog : une solution en ligne et en magasin

Créée en 2016, Finfrog propose, à l’origine, une solution de prêt entre particuliers. « On prête à des personnes solvables, mais qui sont souvent exclues des prêts classiques », explique Riadh Alimi, fondateur et CEO de Finfrog. C’est d’ores-et-déjà près de 150 000 clients qui ont recours au service de la jeune pousse depuis son lancement. 

Désormais, la start-up tricolore se tourne vers un nouveau marché : le paiement fractionné. Son but ? Permettre aux e-commerçants et aux magasins d’augmenter leur taux de conversion, mais également le nombre de paniers moyens grâce à l’achat en plusieurs fois. 

Par ailleurs, la solution a été testée en condition réelle et démontre des résultats convaincants. « Le taux de conversion global a été augmenté de 20 à 30 % », indique le fondateur.

Parmi ses clients, Finfrog compte des personnes « qui n’entrent pas dans le critère classique du CDI, qui possèdent des cartes electron ou maestro ne permettant pas d’utiliser des services de prêt en ligne, ou encore des clients dont les cartes bancaires sont sur le point d’expirer », détaille Riadh Alimi. D’autre part, grâce à sa solution Finfrog Pro, la start-up envisage d’attirer les commerçants et de diversifier ses sources de revenus.

Se démarquer de la concurrence

Les Fintech s’orientent de plus en plus vers le paiement fractionné et différé. En effet, l’américain PayPal et le suédois Klarna sont les plus connus dans ce secteur. Quant aux start-up de l’Hexagone, Alma a débloqué un fonds pour financer les créances des marchands. De plus, Younited ambitionne de renforcer son offre de paiement différé à destination des marchands via sa dernière levée de fonds.

Ainsi, Finfrog entend s’appuyer sur une méthode de scoring en interne pour se démarquer sur ce marché en vogue. « On a cinq ans d’expérience dans le secteur. Cela nous a permis de développer notre propre technologie de scoring », précise Riadh Alimi. En d’autres termes, la jeune pousse fait appel à l’Open Banking et à la directive sur les services de paiement (DSP2). Cela permet, en effet, de fournir un crédit de manière sécurisée via la mise en place d’un mandat de prélèvement durable.

Finfrog envisage de diversifier son offre 

Concernant les commissions de chaque transaction, elles n’ont pas été dévoilées pour le moment. « On a une grille tarifaire compétitive qui va dépendre du montant de l’emprunt et de la durée de remboursement », souligne le CEO. Cependant, la part que récupère Finfrog débutera dès 3 % pour des financements réalisés en 3 ou 4 fois. Ensuite, en fonction du montant et de la durée, la commission s’ajustera en conséquence.

Cette solution étend dorénavant son activité B2B de prêts à des professionnels, notamment des personnes en freelance. La jeune pousse espère que cette initiative représente 20 à 25 % de son activité B2B d’ici à 12 mois. Finfrog souhaite également que cette prestation accélère son exportation en Europe et à l’international.

Enfin, la start-up ambitionne de diversifier son offre en proposant plus de solutions de paiement fractionné. Elle propose déjà des remboursements échelonnés sur 24 mois pour quelques-uns de ses partenaires et projette de généraliser ce service. Toutefois, cette décision se fera au cas par cas.