eFounders lance Collective 

Le studio franco-belge eFounder est une entreprise spécialisée dans le lancement de nouvelles start-up. Elle annonce cette semaine le lancement de Collective.  EFounder est loin d’être à son coup d’essai puisqu’elle est à l’origine de gros succès tels que Spendesk, Aircall ou même Front.

Or, avec Collective, son objectif est différent. Collective, soit la 28ème startup qu’elle propulse, porte bien son nom. Elle a pour objectif la coopération et l’entraide entre indépendants. Ce sont Vianney de Drouas et Jean de Rauglaudre qui fondent Collective en septembre 2020. Ils allient leur force : Vianney de Drouas est aujourd’hui directeur des opérations et Jean de Rauglaudre apporte son expérience passée de conseiller en stratégie pour le grand cabinet américain McKinsey.

Car on le sait, lorsque l’on se lance en qualité d’indépendant, il ne suffit pas d’avoir un bon projet. Il faut en effet avoir plus flèches à son arc : marketing, comptabilité, design, management, gestion d’entreprise, droit, etc. C’est donc tout naturellement que Collective permettra aux nombreux indépendants de s’aider mutuellement.

Le concept de Collective : indépendants certes, mais pas seuls

C’est Jean de Rauglaudre qui explique toute l’importance de ce projet pour les indépendants. Collective est la nouvelle startup qui aide les indépendants sur plusieurs axes. À ce jour, elle se focalise sur l’entraide sur tout ce qui permet à un entrepreneur de développer son projet. 

Plus concrètement, Collective a mis en place une plateforme type drive qui regroupe les indépendants. C’est une marketplace SaaS qui permet aux jeunes indépendants ou groupes d’indépendants de pouvoir créer ou rejoindre un collectif qui leur ressemble et leur sera utile. Un collectif peut intégrer cinq indépendants comme il peut en regrouper cinq cents. D’autre part, cette plateforme permet aux freelances de communiquer entre eux. Dans une économie où les start-up et les indépendants prennent de plus en plus de place, il faut avoir conscience que Collective permet aux indépendants d’obtenir un véritable réseau. Le réseau est un atout non négligeable. 

Si Collective peut faire face à d’autres collectifs concurrents type Lookoom.com ou même Mozza.io, la startup ne cesse de développer ses services. La nouvelle startup Collective propose ainsi aux indépendants et adhérents du concept la mise à disposition de templates et l’accomplissement de tâches chronophages. Ainsi, tout ce qui touche aux propositions commerciales, factures, devis, contrats et paiements, sera automatisé. Cela permet aux indépendants de gagner du temps et de se consacrer à leur projet.

Un succès prometteur

Les chiffres que Collective a réussi à réaliser en seulement six mois sont très prometteurs. Collective a vu naître pas moins de vingt collectifs d’entraide, ce qui représente 150 travailleurs indépendants. Tous les jours, de nouveaux indépendants s’intègrent et s’entraident. Les résultats d’un sondage effectué par la startup est sans équivoque : sur 200 indépendants, 20 % d’entre eux travaillaient déjà « sous une forme collective plus ou moins consciente et des statuts très différents ».

Les fondateurs avouent qu’ils ne s’attendaient pas à cette ascension fulgurante. De plus, ils ont conscience que la crise de la COVID19 n’y est pas pour rien. En effet, au niveau des statistiques et des chiffres d’affaires, on se rend compte que beaucoup d’indépendants font face à de grosses difficultés à cause de cette épidémie. La période est propice à l’entraide et eFounders et Collective ne souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin.

Les objectifs de la nouvelle startup Collective

Vianney de Drouas et Jean de Rauglaudre ne manquent pas d’ambition. Lorsqu’il a été interviewé, Jean de Rauglaudre a confié ses projets à court et long terme pour Collective :  « Nous sommes déjà en contact avec plus de 80 entreprises qui ont manifesté leur intérêt à travailler avec nos collectifs ». Il ajoute que l’un des objectifs de Collective est de collaborer avec de nouveaux acteurs. La startup voudrait alors prêter ses services à des sociétés intermédiaires entre entreprises ancrées et freelancers.  Ceci représente une part importante du marché.

Si aujourd’hui, la startup est surtout présente en France, aucune frontière ne semble être une limite. Collective serait effectivement en contact avec des prospects belges, allemands, américains, etc. Ceux-ci seraient très intéressés par cette nouvelle approche très en vogue. 

Collective aurait dernièrement effectué « une quinzaine de devis », en France et à l’étranger. Son objectif est simple : poursuivre son ascension en France et conquérir le marché mondial. Pour citer Vianney de Drouas : « Nous sommes positionnés sur un marché virtuel et nous pouvons opérer à peu près partout à travers le monde ». L’ancien conseiller démontre que son ambition n’a pas de limite et que l’aide d’eFounders est plus que bénéfique. Si eFounders lance Collective et l’aide à se développer, c’est que le groupe a conscience du potentiel d’un tel projet à l’échelle mondiale.