Risques professionnels : Cikaba lève 2,3 millions d’euros
Cikaba a annoncé en début de semaine avoir levé 2,3 millions d'euros pour améliorer la prévention des risques professionnels au travail.
Cikaba, jeune entreprise spécialisée dans la prévention des risques professionnels, vient de concrétiser une levée de fonds d’un montant de 2,3 millions d’euros. Elle souhaite profiter de ce financement pour agrandir ses équipes et devenir un acteur de poids sur le marché de la digitalisation des processus de prévention à l’échelle internationale.
2,3 millions d’euros pour la prévention des accidents du travail
Cikaba est une start-up tricolore qui a mis au point une solution digitale pour prévenir les accidents du travail. Ce lundi, elle a fait savoir qu’elle avait bouclé une levée de fonds de 2,3 millions d’euros afin de poursuivre sa croissance.
Ce tour de table a été mené par la société UI Investissement, le fonds CACF Capital Innovation du groupe Crédit Agricole Centre France et BpiFrance. « Nous sommes ravis de soutenir l’équipe de Cikaba pour l’accompagner dans son déploiement commercial via nos fonds d’investissement de proximité. La société a déjà su convaincre plusieurs grands comptes et offre d’importantes perspectives de développement et de création de richesse », a déclaré Yoann Ribay, directeur d’investissement chez UI Investissement.
Les risques professionnels, une « épidémie invisible »
Selon la start-up, les risques professionnels sont une véritable « épidémie invisible ». En effet, d’après l’Organisation mondiale du travail (OIT), tous les ans, plus de 313 millions de travailleurs se blessent dans le cadre de leur activité professionnelle. Cela représente 860 000 personnes par jour !
Pire, toujours d’après l’OIT, 6 400 personnes meurent chaque jour des suites d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ; soit 2,3 millions de travailleurs chaque année.
Cikaba, une solution pour prévenir les risques professionnels
Face à ce constat alarmant, Yan Bailly et Frédéric Domon ont eu l’idée de créer Cikaba. La jeune pousse voit le jour en 2017 avec un objectif : améliorer la sécurité et la santé des salariés.
Pour prévenir les risques professionnels, Cikaba utilise l’intelligence artificielle. Cette dernière accède aux données des entreprises. Puis, elle les passe en revue afin de repérer les facteurs de risques pouvant mener à un futur accident du travail. Cikaba suggère ensuite la mise en place d’actions concrètes grâce à ses logiciels QHSE. Enfin, elle partage cette information à tous les acteurs impliqués : salariés, intérimaires, transporteurs, sous-traitants ou partenaires.
La digitalisation des processus de prévention, une solution qui séduit
Cette solution innovante de digitalisation des processus de prévention a séduit de nombreux professionnels. Aujourd’hui, Cikaba compte 300 clients dans des secteurs aussi variés que l’industrie, les services, la logistique, l’intérim ou le BTP.
« Le secteur de la prévention évolue. Il se digitalise rapidement pour répondre à des enjeux éthiques et normatifs toujours plus prégnants. C’est pour cela que les responsables HSE (Hygiène Sécurité Environnement) en charge de ces questions chez nos clients apprécient nos solutions. Elles leur font gagner un temps considérable dans la gestion de leurs processus de prévention. Elles améliorent très sensiblement l’efficacité de leur politique sécurité en leur offrant des possibilités de pilotage inégalées sur le marché. Chaque jour, nos équipes sont fières de l’impact réel que nous apportons à la santé des travailleurs », raconte Frédéric Domon.
Se positionner comme référent au niveau mondial
Avec cette toute récente levée de fonds, Cikaba ambitionne de devenir un référent incontournable dans la digitalisation des processus de prévention au niveau mondial. La jeune pousse, qui travaille déjà avec des entreprises présentes sur trois continents, souhaite effectivement poursuivre son internationalisation, en Europe notamment.
Afin d’atteindre cet objectif, elle veut compléter son équipe composée actuellement d’une vingtaine de collaborateurs. Elle prévoit en effet le recrutement d’une cinquantaine de personnes.