Poiscaille définit sa pêche comme durable et éthique : elle livre ses clients en moins de 72 heures et travaille avec 240 pêcheurs. La start-up française vient de boucler un tour de table de 8 millions d’euros auprès d’Arkéa Capital, IDIA Capital Investissement, NCI, Quadia et de ses partenaires bancaires.

Passer de 21 500 à 80 000 abonnés

Lancée en 2015 par Charles Guirriec, la marque Poiscaille propose, depuis 2020, la livraison de poisson frais en moins de trois jours. Les clients ont le choix entre un abonnement à la semaine, à la quinzaine ou au mois, le tout sans engagement. Les paniers sont livrés auprès de 1 600 partenaires en France. Si le concept a séduit 21 500 personnes, Charles Guirriec souhaite « atteindre la rentabilité avec 50 000 abonnés entre 2023 et 2024 puis l’objectif est de 80 000. Nous voulons mieux maîtriser le marché français avant de nous précipiter à l’international même si nous sommes sans doute le premier en Europe à avoir ce modèle. »

La start-up compte atteindre un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2022, contre 7 millions en 2021. Afin d’atteindre les objectifs qu’elle se fixe, Poiscaille compte renforcer ses effectifs, qui s’élèvent à 80 salariés actuellement. La jeune pousse souhaite compter 180 personnes en 2025.

Lutter contre la surpêche

La start-up garantit à ses 240 pêcheurs « une rémunération supérieure de 20% à 40% ». L’objectif de Poiscaille est ainsi d’offrir de meilleures conditions de travail et de lutter contre la surpêche. Par ailleurs, la jeune pousse veille également aux bateaux utilisés : « On ne travaille qu’avec des navires de 12 mètres, de la petite pêche côtière et non des chaluts ou des dragues qui abîment le fond des océans », complète Charles Guirriec.

Les poissons frais sont livrés dans l’un des 1 600 points de vente. Poiscaille est partenaire de plusieurs enseignes telles que Naturéo, La Vie Claire et Biocoop.