Floriane Addad, Tiphaine Bezard et Judicaël Decriem ont fondé MyTroc en 2018 avec l’envie de favoriser la réutilisation du matériel entre les différents services d’une entreprise. La start-up annonce son deuxième tour de table, réalisé auprès de plusieurs business angels, et qui lui rapporte 1 million d’euros. L’entreprise compte 13 salariés et plus de 450 000 utilisateurs.

Une plateforme pour mutualiser le matériel au sein des entreprises

« Dans toutes les organisations on trouve du matériel dormant, oublié, et souvent à terme jeté, alors que l’on rachète la même chose dans le service d’à côté », remarque Floriane Addad. Ainsi, la start-up propose à ces entreprises une solution de marketplace en marque blanche visant à répertorier le matériel inutilisé. Le but est qu’il soit récupéré par un autre service, et donc d’éviter les nouveaux achats et les doublons.

La plateforme permet la réutilisation en interne de 57 % du matériel mis en ligne. La start-up « a pu quadrupler sa croissance en 2022 » et a installé sa solution pour des entreprises telles que SNCF, Enedis ou encore Veolia.

MyTroc prévoit une nouvelle fonctionnalité en 2023

« Agréée ESUS (entreprise d’utilité sociale et solidaire) et labellisée GreenTech Innovation par le ministère de la Transition écologique », MyTroc compte lancer, courant 2023, une nouvelle plateforme : ReShop. Cette nouvelle solution connectera les différentes plateformes pour permettre aux entreprises de vendre leur matériel à d’autres sociétés. Cela viendra compléter l’offre existante et offrira une solution pour le matériel qui n’est pas réutilisé en interne.

L’ensemble des solutions développées par MyTroc permettent aux entreprises de faire des économies en achetant moins de matériel, ou en optant pour du matériel de seconde main. La start-up leur permet également d’améliorer leur démarche RSE et de réduire leur empreinte carbone.