EuraTechnologies a annoncé avoir bouclé un tour de table de 24 millions d'euros. Conformément à sa mission principale de contribuer à la création d'emplois, l'incubateur créera également 3 000 emplois permanents supplémentaires sur ses sites d'ici à 2027.
 

Une campagne de financement de 24 millions d'euros

L'incubateur et accélérateur français EuraTechnologies a levé 24 millions d'euros. Créé en 2009, l'incubateur est un précurseur de la French Tech et un modèle de réhabilitation des friches industrielles.

Elle a fait appel à la famille Mulliez (par l'intermédiaire de l'Association de la famille Mulliez) et à Entreprises et Cités (via ECTech), parmi d'autres investisseurs privés pour cet investissement. Tous les actionnaires historiques d'EuraTechnologies participent également à ce tour de table, notamment la Métropole Européenne de Lille, la Région Hauts- de-France, la Ville de Lille, le Crédit Agricole Nord de France, la Caisse d'Epargne Hauts-de-France et le Crédit Mutuel Nord Europe.

 Martine Aubry, ancienne ministre française, et présidente du conseil de surveillance d'EuraTechnologies a déclaré : « Notre incubateur numérique de Lille entre dans une nouvelle dimension, ouvrant la voie à un écosystème de startups encore plus inclusif et respectueux de l'environnement. Depuis sa création, il est devenu le plus grand incubateur de startups en Europe. Cette levée de fonds permettra d'étendre cette dynamique à de nouveaux acteurs. L'ouverture du capital de ce bijou technologique aux investisseurs privés permettra d'accélérer la transformation numérique et de créer 3 000 emplois supplémentaires d'ici à 2027. »

Ce nouvel investissement va permettre à l'entreprise française de déployer une feuille de route ambitieuse. EuraTechnologies cherchera à rapprocher le monde de la recherche et les start-up deeptech. Poursuivant sa mission principale de participer à la création d'emplois, l'incubateur prévoit de créer 3 000 emplois permanents supplémentaires sur ses sites d'ici à 2027, grâce au succès à long terme des start-up qu'il soutient et des entreprises de son écosystème.

Les projets à venir

L'entreprise souhaite également investir 10 millions d'euros dans des équipements technologiques de pointe, en se concentrant sur quelques secteurs clés tels que la cybersécurité, l'agtech et la proptech. L'un de ses premiers investissements prévus est une cyber gamme pour le cyber campus.
 
Nicolas Brien, président du conseil d'administration d'EuraTechnologies explique : « Après la crise du COVID, nos start-up sont plus matures et font face à de nouveaux défis, comme la pénurie de talents dans les métiers du numérique. Nous faisons le pari de la deep tech et allons nous équiper d'installations de pointe pour que les startups puissent faire des sauts technologiques. »
 

Atteindre la neutralité carbone et se développer en l'Europe de l'Est

Se mettant au vert, l'entreprise lilloise veut atteindre la neutralité carbone d'ici à 2030. Tous les entrepreneurs d'EuraTechnologies recevront une formation « neutralité carbone » et auront accès à des outils pour accélérer leur transition.
 
À mi-chemin entre Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam, EuraTechnologies est la porte d'entrée en Europe occidentale pour les start-up de ces écosystèmes. Mais aujourd'hui, l'entreprise cherche à déployer ses ailes dans toute l'Europe et à aller au-delà de son territoire d'origine. Elle va ouvrir dix incubateurs dans des universités technologiques d'Europe de l'Est et dans des écosystèmes numériques émergents.